{"title":"牙科植入物的神经生理学整合","authors":"M. Bert","doi":"10.1051/aos/2018044","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"La majorité des publications actuelles traitant\n de l’occlusion des prothèses sur implants\n propose des « recettes » (mise en sous-occlusion,\n fonction de groupe systématique) issues d’une\n méconnaissance totale des bases fondamentales\n de l’occlusion et de l’implantologie. Le rôle\n du récepteur desmodontal en tant que\n mécanorécepteur permettant la modulation\n de la contraction musculaire est maintenant\n bien connu. L’implant, ankylosé dans l’os, ne\n dispose pas de ce récepteur sensitif, branche\n du nerf trijumeau. Les fibres de petit calibre,\n peu ou pas myélinisées et retrouvées autour\n des implants, sont des éléments du système\n nerveux autonome permettant la régulation\n du remaniement osseux à partir des pressions\n ressenties par les ostéocytes, véritables\n « mécanosenseurs » de l’os, mais incapables\n de transmettre une information proprioceptive.\n Lorsque des dents persistent dans la bouche,\n la modulation musculaire est assurée. Par\n contre, lorsqu’il n’y a plus que des implants,\n les informations sensitives ne seront perçues et\n transmises que par les récepteurs sensitifs de\n l’articulation temporo-mandibulaire, les fuseaux\n neuromusculaires et les organes tendineux\n de Golgi, apportant des informations nettement\n plus frustres, mais suffisantes pour permettre\n la mastication et l’inhibition musculaire en cas\n de surcharge.","PeriodicalId":75430,"journal":{"name":"Actualites odonto-stomatologiques","volume":" ","pages":""},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2018-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":"{\"title\":\"Intégration neurophysiologique d’un implant dentaire\",\"authors\":\"M. Bert\",\"doi\":\"10.1051/aos/2018044\",\"DOIUrl\":null,\"url\":null,\"abstract\":\"La majorité des publications actuelles traitant\\n de l’occlusion des prothèses sur implants\\n propose des « recettes » (mise en sous-occlusion,\\n fonction de groupe systématique) issues d’une\\n méconnaissance totale des bases fondamentales\\n de l’occlusion et de l’implantologie. Le rôle\\n du récepteur desmodontal en tant que\\n mécanorécepteur permettant la modulation\\n de la contraction musculaire est maintenant\\n bien connu. L’implant, ankylosé dans l’os, ne\\n dispose pas de ce récepteur sensitif, branche\\n du nerf trijumeau. Les fibres de petit calibre,\\n peu ou pas myélinisées et retrouvées autour\\n des implants, sont des éléments du système\\n nerveux autonome permettant la régulation\\n du remaniement osseux à partir des pressions\\n ressenties par les ostéocytes, véritables\\n « mécanosenseurs » de l’os, mais incapables\\n de transmettre une information proprioceptive.\\n Lorsque des dents persistent dans la bouche,\\n la modulation musculaire est assurée. Par\\n contre, lorsqu’il n’y a plus que des implants,\\n les informations sensitives ne seront perçues et\\n transmises que par les récepteurs sensitifs de\\n l’articulation temporo-mandibulaire, les fuseaux\\n neuromusculaires et les organes tendineux\\n de Golgi, apportant des informations nettement\\n plus frustres, mais suffisantes pour permettre\\n la mastication et l’inhibition musculaire en cas\\n de surcharge.\",\"PeriodicalId\":75430,\"journal\":{\"name\":\"Actualites odonto-stomatologiques\",\"volume\":\" \",\"pages\":\"\"},\"PeriodicalIF\":0.0000,\"publicationDate\":\"2018-06-01\",\"publicationTypes\":\"Journal Article\",\"fieldsOfStudy\":null,\"isOpenAccess\":false,\"openAccessPdf\":\"\",\"citationCount\":\"0\",\"resultStr\":null,\"platform\":\"Semanticscholar\",\"paperid\":null,\"PeriodicalName\":\"Actualites odonto-stomatologiques\",\"FirstCategoryId\":\"1085\",\"ListUrlMain\":\"https://doi.org/10.1051/aos/2018044\",\"RegionNum\":0,\"RegionCategory\":null,\"ArticlePicture\":[],\"TitleCN\":null,\"AbstractTextCN\":null,\"PMCID\":null,\"EPubDate\":\"\",\"PubModel\":\"\",\"JCR\":\"\",\"JCRName\":\"\",\"Score\":null,\"Total\":0}","platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Actualites odonto-stomatologiques","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.1051/aos/2018044","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
Intégration neurophysiologique d’un implant dentaire
La majorité des publications actuelles traitant
de l’occlusion des prothèses sur implants
propose des « recettes » (mise en sous-occlusion,
fonction de groupe systématique) issues d’une
méconnaissance totale des bases fondamentales
de l’occlusion et de l’implantologie. Le rôle
du récepteur desmodontal en tant que
mécanorécepteur permettant la modulation
de la contraction musculaire est maintenant
bien connu. L’implant, ankylosé dans l’os, ne
dispose pas de ce récepteur sensitif, branche
du nerf trijumeau. Les fibres de petit calibre,
peu ou pas myélinisées et retrouvées autour
des implants, sont des éléments du système
nerveux autonome permettant la régulation
du remaniement osseux à partir des pressions
ressenties par les ostéocytes, véritables
« mécanosenseurs » de l’os, mais incapables
de transmettre une information proprioceptive.
Lorsque des dents persistent dans la bouche,
la modulation musculaire est assurée. Par
contre, lorsqu’il n’y a plus que des implants,
les informations sensitives ne seront perçues et
transmises que par les récepteurs sensitifs de
l’articulation temporo-mandibulaire, les fuseaux
neuromusculaires et les organes tendineux
de Golgi, apportant des informations nettement
plus frustres, mais suffisantes pour permettre
la mastication et l’inhibition musculaire en cas
de surcharge.