{"title":"分析移民社区与大蒙特利尔地区法语和英语社区的空间共存情况","authors":"Guillaume Marois, S. Lord, A. Bélanger","doi":"10.7202/1043298AR","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Au cours des 20e et 21e siecles, la region metropolitaine de Montreal a connu plusieurs vagues successives d’immigration provenant de plusieurs pays et abrite aujourd’hui nombre de communautes d’origines diverses. Si la theorie de l’assimilation spatiale prevoit que peu a peu, les immigrants tendent a avoir des comportements comparables a ceux des natifs en matiere de localisation residentielle, ce processus peut suivre differentes dynamiques dans la region metropolitaine de Montreal, puisqu’elle est historiquement peuplee de deux grandes communautes natives, les francophones et les anglophones, qui ont chacun des comportements residentiels distincts. L’objectif de cet article est de mesurer et d’analyser la cohabitation residentielle des personnes issues de l’immigration avec les communautes d’accueil francophone et anglophone. La population etudiee est selectionnee dans l’Enquete nationale aupres des menages de 2011 et est constituee de la population vivant dans un menage dont le principal soutien est soit lui-meme ne a l’etranger, soit a un parent ne a l’etranger. Pour chacune des quinze plus importantes communautes immigrantes, nous avons construit deux modeles de regressions ayant comme variables dependantes respectivement la proportion de francophones de 3e generation vivant dans le quartier et la proportion d’anglophones de 3e generation, de maniere a calculer des indices d’interaction standardises selon une serie de variables independantes (âge, sexe, duree de residence, scolarite, revenu et connaissances linguistiques). Il en ressort que dans l’ensemble, l’assimilation spatiale des communautes immigrantes ne se fait pas en reference aux francophones majoritaires, mais plutot en reference a la minorite anglophone. 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Analyse de la cohabitation spatiale des communautés immigrantes avec les francophones et les anglophones de la région métropolitaine de Montréal
Au cours des 20e et 21e siecles, la region metropolitaine de Montreal a connu plusieurs vagues successives d’immigration provenant de plusieurs pays et abrite aujourd’hui nombre de communautes d’origines diverses. Si la theorie de l’assimilation spatiale prevoit que peu a peu, les immigrants tendent a avoir des comportements comparables a ceux des natifs en matiere de localisation residentielle, ce processus peut suivre differentes dynamiques dans la region metropolitaine de Montreal, puisqu’elle est historiquement peuplee de deux grandes communautes natives, les francophones et les anglophones, qui ont chacun des comportements residentiels distincts. L’objectif de cet article est de mesurer et d’analyser la cohabitation residentielle des personnes issues de l’immigration avec les communautes d’accueil francophone et anglophone. La population etudiee est selectionnee dans l’Enquete nationale aupres des menages de 2011 et est constituee de la population vivant dans un menage dont le principal soutien est soit lui-meme ne a l’etranger, soit a un parent ne a l’etranger. Pour chacune des quinze plus importantes communautes immigrantes, nous avons construit deux modeles de regressions ayant comme variables dependantes respectivement la proportion de francophones de 3e generation vivant dans le quartier et la proportion d’anglophones de 3e generation, de maniere a calculer des indices d’interaction standardises selon une serie de variables independantes (âge, sexe, duree de residence, scolarite, revenu et connaissances linguistiques). Il en ressort que dans l’ensemble, l’assimilation spatiale des communautes immigrantes ne se fait pas en reference aux francophones majoritaires, mais plutot en reference a la minorite anglophone. Une forte heterogeneite s’observe toutefois entre les communautes et au sein de celles-ci.