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Nous nous proposons de montrer en quoi le roman terraque peut ouvrir des pistes a l’ecocritique soupconnee d’etre l’auxiliaire d’une litterature du terroir, du pittoresque ou du primitif. L’entrelacs terre-mer engendre des œuvres qui, en confrontant deux imaginaire, deux morales, des coutumes terrestres ancestrales et l’imprevisible marin, lancent des defis d’ordre semantique et ethique a l’ecocritique, lui donnent une nouvelle legitimite a l’abri de toute recuperation localiste. Trois romans bretons serviront de laboratoire a une ecologie de l’esprit, dont les implications epistemologiques debordent le litteraire, nous engageant a voir la reinscription poetique dans le lieu comme une maniere plus responsable, « operatoire » (Barthes) d’apprehender le monde qui nous environne, monde « fini et neanmoins foisonnant » (Caillois), en voie de « deglobalisation » (Latour).