{"title":"打破对父女性侵少女沉默的个案研究","authors":"Janine Benedet, I. Grant","doi":"10.3138/CJWL.32.2.01","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Abstract:De toutes les étapes de leur vie, les femmes sont plus souvent la cible de violences sexuelles à l'adolescence. La plupart du temps, les filles font l'objet de violences sexuelles aux mains d'hommes qu'elles connaissent et en qui elles ont confiance dans leurs propres familles et pourtant, ce type d'agression a largement échappé à l'attention du mouvement #Moiaussi. Dans le présent article, les autrices désirent relancer la discussion sur les agressions sexuelles commises par les pères sur leurs filles adolescentes. L'article fait partie d'une étude plus vaste qui examine toutes les décisions judiciaires canadiennes concernant des infractions d'ordre sexuel contre des filles âgées de 12 à 17 ans sur une période de trois ans. L'examen de ces cas révèle que plus d'un quart de tous les cas d'agression sexuelle signalés contre des adolescentes sont commis par les beaux-pères et les pères biologiques. Les autrices ont trouvé des similarités entre les comportements violents et le contrôle coercitif décrit par les femmes adultes dans leurs relations intimes avec des hommes exerçant un contrôle dépassant la seule sphère sexuelle. Même si la proportion de déclarations de culpabilité est relativement élevée, elle est plus faible pour les pères que pour les autres groupes d'agresseurs. Les autrices concluent que les agressions sexuelles commises par les pères sont les plus faciles à perpétrer, les plus difficiles à mettre au jour et les plus dommageables pour les victimes.","PeriodicalId":44818,"journal":{"name":"Canadian Journal of Women and the Law","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.1000,"publicationDate":"2020-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"1","resultStr":"{\"title\":\"Breaking the Silence on Father-Daughter Sexual Abuse of Adolescent Girls: A Case Law Study\",\"authors\":\"Janine Benedet, I. Grant\",\"doi\":\"10.3138/CJWL.32.2.01\",\"DOIUrl\":null,\"url\":null,\"abstract\":\"Abstract:De toutes les étapes de leur vie, les femmes sont plus souvent la cible de violences sexuelles à l'adolescence. La plupart du temps, les filles font l'objet de violences sexuelles aux mains d'hommes qu'elles connaissent et en qui elles ont confiance dans leurs propres familles et pourtant, ce type d'agression a largement échappé à l'attention du mouvement #Moiaussi. Dans le présent article, les autrices désirent relancer la discussion sur les agressions sexuelles commises par les pères sur leurs filles adolescentes. L'article fait partie d'une étude plus vaste qui examine toutes les décisions judiciaires canadiennes concernant des infractions d'ordre sexuel contre des filles âgées de 12 à 17 ans sur une période de trois ans. L'examen de ces cas révèle que plus d'un quart de tous les cas d'agression sexuelle signalés contre des adolescentes sont commis par les beaux-pères et les pères biologiques. Les autrices ont trouvé des similarités entre les comportements violents et le contrôle coercitif décrit par les femmes adultes dans leurs relations intimes avec des hommes exerçant un contrôle dépassant la seule sphère sexuelle. Même si la proportion de déclarations de culpabilité est relativement élevée, elle est plus faible pour les pères que pour les autres groupes d'agresseurs. Les autrices concluent que les agressions sexuelles commises par les pères sont les plus faciles à perpétrer, les plus difficiles à mettre au jour et les plus dommageables pour les victimes.\",\"PeriodicalId\":44818,\"journal\":{\"name\":\"Canadian Journal of Women and the Law\",\"volume\":null,\"pages\":null},\"PeriodicalIF\":0.1000,\"publicationDate\":\"2020-11-01\",\"publicationTypes\":\"Journal Article\",\"fieldsOfStudy\":null,\"isOpenAccess\":false,\"openAccessPdf\":\"\",\"citationCount\":\"1\",\"resultStr\":null,\"platform\":\"Semanticscholar\",\"paperid\":null,\"PeriodicalName\":\"Canadian Journal of Women and the Law\",\"FirstCategoryId\":\"1085\",\"ListUrlMain\":\"https://doi.org/10.3138/CJWL.32.2.01\",\"RegionNum\":0,\"RegionCategory\":null,\"ArticlePicture\":[],\"TitleCN\":null,\"AbstractTextCN\":null,\"PMCID\":null,\"EPubDate\":\"\",\"PubModel\":\"\",\"JCR\":\"Q4\",\"JCRName\":\"LAW\",\"Score\":null,\"Total\":0}","platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Canadian Journal of Women and the Law","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.3138/CJWL.32.2.01","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q4","JCRName":"LAW","Score":null,"Total":0}
Breaking the Silence on Father-Daughter Sexual Abuse of Adolescent Girls: A Case Law Study
Abstract:De toutes les étapes de leur vie, les femmes sont plus souvent la cible de violences sexuelles à l'adolescence. La plupart du temps, les filles font l'objet de violences sexuelles aux mains d'hommes qu'elles connaissent et en qui elles ont confiance dans leurs propres familles et pourtant, ce type d'agression a largement échappé à l'attention du mouvement #Moiaussi. Dans le présent article, les autrices désirent relancer la discussion sur les agressions sexuelles commises par les pères sur leurs filles adolescentes. L'article fait partie d'une étude plus vaste qui examine toutes les décisions judiciaires canadiennes concernant des infractions d'ordre sexuel contre des filles âgées de 12 à 17 ans sur une période de trois ans. L'examen de ces cas révèle que plus d'un quart de tous les cas d'agression sexuelle signalés contre des adolescentes sont commis par les beaux-pères et les pères biologiques. Les autrices ont trouvé des similarités entre les comportements violents et le contrôle coercitif décrit par les femmes adultes dans leurs relations intimes avec des hommes exerçant un contrôle dépassant la seule sphère sexuelle. Même si la proportion de déclarations de culpabilité est relativement élevée, elle est plus faible pour les pères que pour les autres groupes d'agresseurs. Les autrices concluent que les agressions sexuelles commises par les pères sont les plus faciles à perpétrer, les plus difficiles à mettre au jour et les plus dommageables pour les victimes.