不伦不类。来自瑞士罗马奥古斯塔劳里卡的(圈养的?)棕熊的植物性饮食的同位素证据

IF 0.7 4区 社会学 Q3 ANTHROPOLOGY
C. Gerling
{"title":"不伦不类。来自瑞士罗马奥古斯塔劳里卡的(圈养的?)棕熊的植物性饮食的同位素证据","authors":"C. Gerling","doi":"10.5252/anthropozoologica2023v58a5","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"ABSTRACT In Roman times, the brown bear (Ursus arctos Linnaeus, 1758) was one of the most important hunted wild animal species. Bears were killed for e.g. their furs, their teeth and their meat. One of the reasons for catching bears alive was for their use in the context of public entertainment, i.e., animal hunts in amphitheatres. Bear bones from the Roman settlement of Augusta Raurica, NW Switzerland, attest the tradition of hunting (or trading?) bears in this part of the Roman Empire. Archaeozoological investigations of several complete bear skeletons from this site indicated that at least one bear was kept in captivity for some period. The remains of four bears, deposited in two wells, were selected for stable carbon and nitrogen isotope analysis to explore whether life (stages) in captivity had an impact on the diets and in consequence to the stable isotope ratios in bear bone collagen. A comparison with (herbivorous) horses and (omni-)carnivorous dogs from the same Roman city and with bears from other prehistoric and modern contexts indicates that the diet of the adult brown bear specimen from Augusta Raurica was plant-based and does not provide evidence of human-influenced feeding in (prolonged) captivity. Nitrogen enrichment in the young bears is most likely explained by suckling. Human-influenced additional feeding in captivity cannot be completely ruled out but the enrichment results from stable isotope data from wild brown bear data from the literature and from dogs and equids from the same site argue suggest that this was not taking place. RÉSUMÉ Ni poisson ni volaille. Indication isotopique d'un régime à base de plantes chez des ours bruns (captifs?) du site romain d'Augusta Raurica, Suisse. À l'époque romaine, l'ours brun (Ursus arctos Linnaeus, 1758) était l'une des plus importantes espèces d'animaux sauvages chassées. Il était tué notamment pour sa fourrure, ses dents et sa viande. Une raison pour laquelle on capturait les ours vivants, était leur utilisation pour le divertissement public, par exemple les chasses aux animaux dans les amphithéâtres. Des os d'ours découverts dans la colonie romaine d'Augusta Raurica, dans le nord-ouest de la Suisse, attestent de la chasse (ou du commerce ?) de l'ours dans cette partie de l'Empire romain. L'étude archéozoologique de plusieurs squelettes complets, indique qu'au moins un de ces ours a été tenu en captivité pour une certaine période. Les restes de quatre ours d'âges différents, déposés dans deux puits, ont été sélectionnés pour une analyse des isotopes stables du carbone et de l'azote, afin d'étudier si la vie en captivité a eu un impact sur le régime alimentaire et par conséquent sur les proportions des isotopes stables dans le collagène des os. La comparaison avec des chevaux (herbivores) et des chiens (omni-carnivores) de cette ville romaine, mais aussi avec des ours d'autres contextes préhistoriques et modernes, indique que le régime alimentaire de l'individu adulte d'Augusta Raurica était à base de plantes et ne fournit pas de preuve d'une alimentation influencée par l'homme. L'enrichissement en azote chez les jeunes ours s'explique probablement par l'allaitement. On ne peut pas exclure entièrement que l'enrichissement isotopique résulte d'une alimentation influencée par l'homme, mais la comparaison des isotopes stables des ours bruns sauvages et des chiens et chevaux du même site contrarie cette hypothèse.","PeriodicalId":38558,"journal":{"name":"Anthropozoologica","volume":"58 1","pages":"59 - 72"},"PeriodicalIF":0.7000,"publicationDate":"2023-05-26","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"1","resultStr":"{\"title\":\"Neither fish nor fowl. Isotopic evidence of a plant-based diet in (captive?) brown bears from Roman Augusta Raurica, Switzerland\",\"authors\":\"C. Gerling\",\"doi\":\"10.5252/anthropozoologica2023v58a5\",\"DOIUrl\":null,\"url\":null,\"abstract\":\"ABSTRACT In Roman times, the brown bear (Ursus arctos Linnaeus, 1758) was one of the most important hunted wild animal species. Bears were killed for e.g. their furs, their teeth and their meat. 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摘要

在罗马时代,棕熊(Ursus arctos Linnaeus, 1758)是最重要的狩猎野生动物之一。人们捕杀熊是为了获取皮毛、牙齿和肉等。活捉熊的原因之一是为了供公众娱乐,即在圆形剧场狩猎动物。在瑞士西北部奥古斯塔劳里卡的罗马定居点发现的熊骨证明了罗马帝国在这一地区狩猎(或交易?)熊的传统。考古调查显示,从该遗址出土的几具完整的熊骨架表明,至少有一只熊被囚禁了一段时间。研究人员选取了埋在两口井里的四只熊的遗骸进行稳定的碳和氮同位素分析,以探索圈养生活(阶段)是否对熊的饮食产生影响,从而影响熊骨胶蛋白的稳定同位素比率。与来自同一罗马城市的(食草)马和(全)肉食性狗以及来自其他史前和现代背景的熊的比较表明,来自奥古斯塔·劳里卡的成年棕熊标本的饮食以植物为基础,并没有提供(长期)圈养中人类影响喂养的证据。幼熊体内的氮富集最有可能是通过哺乳来解释的。不能完全排除人类影响的圈养额外喂养,但从文献中的野生棕熊数据和同一地点的狗和马科动物的稳定同位素数据中得出的富集结果表明,这并没有发生。RÉSUMÉ Ni泊松Ni挥发性。指示同位素d'un r 基带de plantes chez des ours bruns (captifs?) du site romain d'Augusta Raurica,瑞士。À l' sampoque romaine, l'ours brun (Ursus arctos Linnaeus, 1758)我将把所有的文件归档,把所有的文件归档,把所有的文件归档。有一个理由使我们的生活变得轻松,使我们的生活变得轻松,使我们的生活变得轻松,例如,使我们的生活变得轻松,使我们的生活变得轻松,使我们的生活变得轻松,使我们的生活变得轻松。在奥古斯塔·劳里卡的殖民地,在瑞士的西北部,在罗马帝国的殖民地,在罗马帝国的殖民地。“我的前程是无限的”,“我的前程是无限的”,“我的前程是无限的”。Les绳状体de四点我们d年龄不同,推翻在两个冶金部,安大略省的研讨会为倒一个分析des同位素马厩du痈et de l 'azote afin并si la vie en captivite欧盟联合国关于政权alimentaire等影响par顺向苏尔Les des同位素比例马厩中collagene des操作系统。La comparaison用des匹马(食草动物)et des简(omni-carnivores)这个城镇长叶,但是也可以联系我们的其他上下文prehistoriques等现代,政权alimentaire号indique个体adulte d 'Augusta Raurica de植物园等是基本不fournit de证明一个补给influencee l’homme。“浓缩”等于“浓缩”等于“浓缩”等于“浓缩”。在一项研究中,研究人员比较了不同营养物质对人体的影响,并比较了不同营养物质对人体的影响,结果表明:不同营养物质对人体的影响不同。
本文章由计算机程序翻译,如有差异,请以英文原文为准。
Neither fish nor fowl. Isotopic evidence of a plant-based diet in (captive?) brown bears from Roman Augusta Raurica, Switzerland
ABSTRACT In Roman times, the brown bear (Ursus arctos Linnaeus, 1758) was one of the most important hunted wild animal species. Bears were killed for e.g. their furs, their teeth and their meat. One of the reasons for catching bears alive was for their use in the context of public entertainment, i.e., animal hunts in amphitheatres. Bear bones from the Roman settlement of Augusta Raurica, NW Switzerland, attest the tradition of hunting (or trading?) bears in this part of the Roman Empire. Archaeozoological investigations of several complete bear skeletons from this site indicated that at least one bear was kept in captivity for some period. The remains of four bears, deposited in two wells, were selected for stable carbon and nitrogen isotope analysis to explore whether life (stages) in captivity had an impact on the diets and in consequence to the stable isotope ratios in bear bone collagen. A comparison with (herbivorous) horses and (omni-)carnivorous dogs from the same Roman city and with bears from other prehistoric and modern contexts indicates that the diet of the adult brown bear specimen from Augusta Raurica was plant-based and does not provide evidence of human-influenced feeding in (prolonged) captivity. Nitrogen enrichment in the young bears is most likely explained by suckling. Human-influenced additional feeding in captivity cannot be completely ruled out but the enrichment results from stable isotope data from wild brown bear data from the literature and from dogs and equids from the same site argue suggest that this was not taking place. RÉSUMÉ Ni poisson ni volaille. Indication isotopique d'un régime à base de plantes chez des ours bruns (captifs?) du site romain d'Augusta Raurica, Suisse. À l'époque romaine, l'ours brun (Ursus arctos Linnaeus, 1758) était l'une des plus importantes espèces d'animaux sauvages chassées. Il était tué notamment pour sa fourrure, ses dents et sa viande. Une raison pour laquelle on capturait les ours vivants, était leur utilisation pour le divertissement public, par exemple les chasses aux animaux dans les amphithéâtres. Des os d'ours découverts dans la colonie romaine d'Augusta Raurica, dans le nord-ouest de la Suisse, attestent de la chasse (ou du commerce ?) de l'ours dans cette partie de l'Empire romain. L'étude archéozoologique de plusieurs squelettes complets, indique qu'au moins un de ces ours a été tenu en captivité pour une certaine période. Les restes de quatre ours d'âges différents, déposés dans deux puits, ont été sélectionnés pour une analyse des isotopes stables du carbone et de l'azote, afin d'étudier si la vie en captivité a eu un impact sur le régime alimentaire et par conséquent sur les proportions des isotopes stables dans le collagène des os. La comparaison avec des chevaux (herbivores) et des chiens (omni-carnivores) de cette ville romaine, mais aussi avec des ours d'autres contextes préhistoriques et modernes, indique que le régime alimentaire de l'individu adulte d'Augusta Raurica était à base de plantes et ne fournit pas de preuve d'une alimentation influencée par l'homme. L'enrichissement en azote chez les jeunes ours s'explique probablement par l'allaitement. On ne peut pas exclure entièrement que l'enrichissement isotopique résulte d'une alimentation influencée par l'homme, mais la comparaison des isotopes stables des ours bruns sauvages et des chiens et chevaux du même site contrarie cette hypothèse.
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