{"title":"D、W.格里菲斯和交替蒙太奇的出现","authors":"A. Gaudreault, P. Gauthier","doi":"10.3138/CJFS.26.2.2017-0005","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Abstract:General agreement exists today that David Wark Griffith, while not the \"inventor\" of crosscutting, is nevertheless a key figure in its development. But what does that mean exactly? Or, more precisely: how does one establish a list of Griffith's concrete contributions to the development of the technique? The goal of this article is to present a new theoretical framework for evaluating the evolution of various parameters of crosscutting during cinema's transitional era. This framework results from the combination of our hypothesis concerning actorial and narratorial cuts with a new theory on the articulations of spatial language. This new theoretical tool allows us to detect variations in the presence of an underlying narrator as the agent responsible for filmic enunciations and to establish, in the end, a typology of cuts connecting the shots in a crosscutting sequence.Résumé:On convient généralement aujourd'hui du fait que David Wark Griffith, s'il n'est pas l'« inventeur » du montage alterné, n'en a pas moins joué un rôle clé dans le développement de cette figure. Mais qu'est-ce que cela veut dire, au juste ? Plus précisément : comment arriver à établir la liste des contributions concrètes de Griffith en la matière ? L'objectif de cet article est de présenter un nouveau cadre théorique permettant d'étudier l'évolution des différents paramètres du montage alterné durant la période de transition entre la cinématographie-attraction et le cinéma-institution. Ce cadre théorique, qui combine les hypothèses des deux auteurs sur les coupes d'ordre actoriel et d'ordre narratoriel avec une théorie des articulations du langage spatial, permet de mettre en évidence les divers gradients de la présence du narrateur à titre d'instance responsable des énoncés filmiques et d'établir in fine une typologie des coupes susceptibles de relier les plans d'une séquence en montage alterné.","PeriodicalId":0,"journal":{"name":"","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2017-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"1","resultStr":"{\"title\":\"D. W. Griffith et l'émergence du montage alterné\",\"authors\":\"A. Gaudreault, P. 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Abstract:General agreement exists today that David Wark Griffith, while not the "inventor" of crosscutting, is nevertheless a key figure in its development. But what does that mean exactly? Or, more precisely: how does one establish a list of Griffith's concrete contributions to the development of the technique? The goal of this article is to present a new theoretical framework for evaluating the evolution of various parameters of crosscutting during cinema's transitional era. This framework results from the combination of our hypothesis concerning actorial and narratorial cuts with a new theory on the articulations of spatial language. This new theoretical tool allows us to detect variations in the presence of an underlying narrator as the agent responsible for filmic enunciations and to establish, in the end, a typology of cuts connecting the shots in a crosscutting sequence.Résumé:On convient généralement aujourd'hui du fait que David Wark Griffith, s'il n'est pas l'« inventeur » du montage alterné, n'en a pas moins joué un rôle clé dans le développement de cette figure. Mais qu'est-ce que cela veut dire, au juste ? Plus précisément : comment arriver à établir la liste des contributions concrètes de Griffith en la matière ? L'objectif de cet article est de présenter un nouveau cadre théorique permettant d'étudier l'évolution des différents paramètres du montage alterné durant la période de transition entre la cinématographie-attraction et le cinéma-institution. Ce cadre théorique, qui combine les hypothèses des deux auteurs sur les coupes d'ordre actoriel et d'ordre narratoriel avec une théorie des articulations du langage spatial, permet de mettre en évidence les divers gradients de la présence du narrateur à titre d'instance responsable des énoncés filmiques et d'établir in fine une typologie des coupes susceptibles de relier les plans d'une séquence en montage alterné.