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Transpiring in a purported climate of reconciliation, the remapping of Akikodjiwan demonstrates the ongoing spatial implications and role of place making in settler-colonial city making, where racialized logics and regimes of private property are mobilized in an attempt to dispossess and exclude Indigenous peoples from their lands, alongside the simultaneous transfer of thousands of settlers onto an Algonquin sacred site.RÉSUMÉ:Cet article examine la reproduction sociospatiale de l'urbanisme de colonialisme de peuplement sur un site contesté de développement urbain dans la capitale canadienne. Akikodjiwan est un site algonquin sacré sur la rivière des Outaouais (Kichi Sibi) et l'emplacement d'un projet privé de développement immobilier de grande envergure. Grâce à la Loi sur l'accès à l'information, cet article démontre comment le gouvernement canadien—mené par la Commission de la capitale nationale—a organisé un transfert de terres aux promoteurs alors que les Algonquins réclamaient depuis longtemps le retour de leur terre. Cet article contribue à la compréhension de la position de la ville de colonialisme de peuplement au centre de la logique spatiale de colonialisme au Canada, non seulement en tant que site du déploiement de stratégies sociospatiales de la gouvernance de colonialisme de peuplement et de rapports de propriété, mais aussi en tant que site de résistance autochtone. 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(Re)mapping Akikodjiwan: Spatial Logics of Dispossession in the Settler-Colonial City
ABSTRACT:This article examines the socio-spatial reproduction of settler-colonial urbanism at a contested site of urban development in Canada's capital city. Akikodjiwan is an Algonquin sacred site on the Ottawa River (Kichi Sibi) and the location of a large-scale private real estate development project. Using the Access to Information Act, this article demonstrates how the Canadian government—led by the National Capital Commission—orchestrated a land transfer to the developers amid long-standing calls by the Algonquins to have the land returned. This article contributes to understandings of the positioning of the settler city at the center of the spatial logic of coloniality in Canada, as a site of the deployment of socio-spatial strategies of settler-colonial governance and property relations, but also as a site of Indigenous resistance. Transpiring in a purported climate of reconciliation, the remapping of Akikodjiwan demonstrates the ongoing spatial implications and role of place making in settler-colonial city making, where racialized logics and regimes of private property are mobilized in an attempt to dispossess and exclude Indigenous peoples from their lands, alongside the simultaneous transfer of thousands of settlers onto an Algonquin sacred site.RÉSUMÉ:Cet article examine la reproduction sociospatiale de l'urbanisme de colonialisme de peuplement sur un site contesté de développement urbain dans la capitale canadienne. Akikodjiwan est un site algonquin sacré sur la rivière des Outaouais (Kichi Sibi) et l'emplacement d'un projet privé de développement immobilier de grande envergure. Grâce à la Loi sur l'accès à l'information, cet article démontre comment le gouvernement canadien—mené par la Commission de la capitale nationale—a organisé un transfert de terres aux promoteurs alors que les Algonquins réclamaient depuis longtemps le retour de leur terre. Cet article contribue à la compréhension de la position de la ville de colonialisme de peuplement au centre de la logique spatiale de colonialisme au Canada, non seulement en tant que site du déploiement de stratégies sociospatiales de la gouvernance de colonialisme de peuplement et de rapports de propriété, mais aussi en tant que site de résistance autochtone. Ayant lieu au sein d'un climat de prétendue réconciliation, la réorganisation d'Akikodjiwan démontre les implications spatiales continues et le rôle de la création d'espace dans le développement d'une ville de colonialisme de peuplement, où les logiques racialisées et les régimes de propriété privée sont mobilisés pour essayer de déposséder et exclure les peuples autochtones de leurs terres tout en transférant des milliers de colons sur un site sacré algonquin.