{"title":"“人们驾驶汽车”:Esther Shiner,沉默的大多数人,以及Spadina高速公路的流行案例,1971–1987","authors":"S. Penfold","doi":"10.3138/uhr-2020-0009","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"ABSTRACT:This article examines pro-expressway politics in Metro Toronto in the 1970s and 1980s. It focuses on Esther Shiner, a North York housewife and later councilor who led a 16-year battle to revive the Spadina Expressway after it was canceled by premier Bill Davis in 1971. Shiner founded an advocacy group, Go Spadina, and became a beacon for what one journalist called the \"Spadina revivalists\"—groups of (mostly) suburbanites, inside and outside municipal government, who articulated a popular rather than a technical case for building the expressway. I argue that Shiner's campaign was an early example of the \"auto populism\" now common in Toronto politics and also one expression of a much broader \"silent majority\" politics in the 1970s and 1980s. Although Shiner's campaign was ultimately a failure—the expressway was never completed—her Spadina revivalism should be understood by historians as one early example of a deep and popular impulse in suburban politics.RÉSUMÉ:Cet article examine les politiques pro-voie express du Grand Toronto dans les années 1970 et 1980. Il met l'accent sur Esther Shiner, une femme au foyer de North York, puis conseillère municipale, qui a mené une lutte de 16 ans pour faire revivre la Spadina Expressway après que la voie eut été annulée par le premier ministre ontarien Bill Davis en 1971. Shiner a fondé un groupe de défense d'intérêts, Go Spadina, et est devenue un phare pour ce qu'un journaliste a nommé les « Spadina revivalists »—des groupes de (surtout) banlieusards, tant au sein du gouvernement municipal qu'à l'extérieur, qui ont présenté un argument populaire au lieu de technique pour le développement de la voie express. Je soutiens que la campagne de Shiner était un exemple précoce de « l'auto-populisme » qui est maintenant courant dans les politiques torontoises ainsi qu'une expression de politiques plus larges de la « majorité silencieuse » des années 1970 et 1980. Bien que la campagne de Shiner se soit soldée par une défaite—la voie express n'a jamais été terminée—, son « Spadina revivalism » devrait être compris par les historiens comme étant un exemple précoce d'une impulsion profonde et populaire en politiques municipales.","PeriodicalId":42574,"journal":{"name":"URBAN HISTORY REVIEW-REVUE D HISTOIRE URBAINE","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.5000,"publicationDate":"2021-09-22","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"1","resultStr":"{\"title\":\"\\\"People Drive Automobiles\\\": Esther Shiner, the Silent Majority, and the Popular Case for the Spadina Expressway, 1971–1987\",\"authors\":\"S. 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"People Drive Automobiles": Esther Shiner, the Silent Majority, and the Popular Case for the Spadina Expressway, 1971–1987
ABSTRACT:This article examines pro-expressway politics in Metro Toronto in the 1970s and 1980s. It focuses on Esther Shiner, a North York housewife and later councilor who led a 16-year battle to revive the Spadina Expressway after it was canceled by premier Bill Davis in 1971. Shiner founded an advocacy group, Go Spadina, and became a beacon for what one journalist called the "Spadina revivalists"—groups of (mostly) suburbanites, inside and outside municipal government, who articulated a popular rather than a technical case for building the expressway. I argue that Shiner's campaign was an early example of the "auto populism" now common in Toronto politics and also one expression of a much broader "silent majority" politics in the 1970s and 1980s. Although Shiner's campaign was ultimately a failure—the expressway was never completed—her Spadina revivalism should be understood by historians as one early example of a deep and popular impulse in suburban politics.RÉSUMÉ:Cet article examine les politiques pro-voie express du Grand Toronto dans les années 1970 et 1980. Il met l'accent sur Esther Shiner, une femme au foyer de North York, puis conseillère municipale, qui a mené une lutte de 16 ans pour faire revivre la Spadina Expressway après que la voie eut été annulée par le premier ministre ontarien Bill Davis en 1971. Shiner a fondé un groupe de défense d'intérêts, Go Spadina, et est devenue un phare pour ce qu'un journaliste a nommé les « Spadina revivalists »—des groupes de (surtout) banlieusards, tant au sein du gouvernement municipal qu'à l'extérieur, qui ont présenté un argument populaire au lieu de technique pour le développement de la voie express. Je soutiens que la campagne de Shiner était un exemple précoce de « l'auto-populisme » qui est maintenant courant dans les politiques torontoises ainsi qu'une expression de politiques plus larges de la « majorité silencieuse » des années 1970 et 1980. Bien que la campagne de Shiner se soit soldée par une défaite—la voie express n'a jamais été terminée—, son « Spadina revivalism » devrait être compris par les historiens comme étant un exemple précoce d'une impulsion profonde et populaire en politiques municipales.