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L’art médiéval dans la construction de l’histoire dominicaine à l’époque moderne
A l’epoque moderne, l’histoire se developpe comme une reelle science, appuyee sur des preuves textuelles et materielles dont il convient de demontrer l’authenticite. Le present article s’interesse a la place des monuments et des objets medievaux dans la construction historique a l’interieur de l’Ordre des Freres precheurs. Quels elements retiennent l’attention des historiens de l’ordre, lorsqu’ils regardent leur patrimoine artistique ancien ? Avec quelles methodes, quel vocabulaire le decrivent-ils ? Comment articulent-ils les informations livrees par les edifices et objets aux sources textuelles ? La reflexion se base essentiellement sur une documentation manuscrite, en particulier celle conservee aux archives generales de l’Ordre a Rome. En premier lieu, l’article interroge, a travers un decryptage du vocabulaire employe, la conscience d’une rupture epocale avec un « Moyen Âge » qui correspond d’abord aux origines de l’ordre au XIIIe siecle. En second lieu, il montre comment les freres font souvent œuvre d’ « antiquaires » en s’interessant a des themes davantage documentes par les images et les objets que par les textes (histoire prosopographique, histoire du costume…). Enfin, dans une troisieme partie, sont evoquees quelques manifestations d’une « conscience patrimoniale » chez des erudits dominicains, lesquels cherchent a documenter par l’ecrit ou le dessin des œuvres menacees de destruction.