{"title":"“最具特色的加拿大城市”蒙特利尔指南中的城市代表,1876-1892","authors":"François Lamoureux","doi":"10.3138/uhr-2022-0019","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"ABSTRACT:This article explores three guidebooks written in Montreal between 1876 and 1892. They are all similarly constructed and were subsequently reprinted, the latter testifying of their relative success. Most importantly, they allow a glimpse into the ways in which Anglo Montrealers wished their city to be perceived around the world. As such, I argue that they illustrated understandings of history, of urbanization, of the Dominion, and of Montreal that were characteristic of post-Confederation industrial Canadian elites. Following the lines of the framework of identity construction in a settler-colonial setting, I look at these guides as a window into the perceptions and expectations of this \"adolescent\" Canadian collectivity. Furthermore, I demonstrate that these guidebook writers wished to imbue the materiality of the city with historical significance. In doing so, they instilled a sense of progress and modernity to the landscape, while symbolically laying claim to distinct urban places. In fact, these guidebooks also enlighten us on the means we use to provide a sense of self, whether individual or collective, to the city. Borrowing from historical geography theorist Brian Osborne, this paper shows how the Canadianness that these booklets promoted relied on interconnections based on social mores, values, and ideas. Places are also conceptualized as the repository for meta-narratives of the nation. By situating these subplots in space, they cultivate an awareness—an \"a-where-ness\"—of the collective identity. Indeed, the narrative poetics of the guidebooks were grounded in a place whose inhabitants and visitors dove into the story mid-stream, providing social continuity.RÉSUMÉ:Cet article se penche sur trois guides touristiques écrits à Montréal entre 1876 et 1892. Leur structure est similaire et ils ont tous été réimprimés à plusieurs reprises, ce qui témoigne d'un certain succès. Leur intérêt principal, toutefois, est d'offrir un point de vue sur la manière dont les Anglo-Montréalais souhaitaient que leur ville soit perçue à travers le monde. Je soutiens ainsi que les trois ouvrages illustrent une certaine compréhension de l'histoire, de l'urbanisation, du Dominion et de Montréal caractérisés par l'industrialisation canadienne dans l'après-Confédération. Suivant les balises théoriques de la construction identitaire en contexte de colonialisme de peuplement, je considère ces guides comme une fenêtre ouverte sur les perceptions et les attentes de cette collectivité canadienne « adolescente ». Je montre en outre que les auteur·es de ces guides voulaient insuffler à la matérialité de la ville une importance historique et que, ce faisant, ils ou elles instillaient dans le paysage une impression de progrès et de modernité, tout en s'appropriant symboliquement certains lieux urbains particuliers. En fait, ces guides nous éclairent sur les moyens que nous employons pour donner à la ville un sentiment de soi, qu'il soit individuel ou collectif. Empruntant aux idées de Brian Osborne, théoricien de la géographie historique, cet article montre que la canadianité promue dans ces guides repose sur des liens entre les moeurs, les valeurs et les idées qui avaient cours dans la société. Les lieux y sont également conceptualisés comme des dépôts où sont conservés les métarécits de la nation. En situant ces intrigues secondaires dans l'espace, les lieux préservent une certaine conscience de l'identité collective. De fait, la poétique narrative des guides étudiés ici est ancrée dans un lieu dont les habitant·es et les visiteurs et visiteuses entraient dans l'histoire in media res, assurant ainsi une continuité sociale.","PeriodicalId":42574,"journal":{"name":"URBAN HISTORY REVIEW-REVUE D HISTOIRE URBAINE","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.5000,"publicationDate":"2023-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":"{\"title\":\"\\\"The Most Distinctively Canadian City\\\" Representations of the City in Montreal Guidebooks, 1876–1892\",\"authors\":\"François Lamoureux\",\"doi\":\"10.3138/uhr-2022-0019\",\"DOIUrl\":null,\"url\":null,\"abstract\":\"ABSTRACT:This article explores three guidebooks written in Montreal between 1876 and 1892. They are all similarly constructed and were subsequently reprinted, the latter testifying of their relative success. 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摘要
摘要:本文探讨了1876年至1892年间在蒙特利尔出版的三本旅游指南。它们都是类似的结构,随后被重印,后者证明了它们的相对成功。最重要的是,它们让我们得以一窥盎格鲁蒙特利尔人希望他们的城市在世界各地被认识的方式。因此,我认为他们说明了对历史、城市化、自治领和蒙特利尔的理解,这些都是后联邦时代加拿大工业精英的特征。遵循移民-殖民背景下身份建构的框架,我将这些指南视为了解这个“青少年”加拿大集体的感知和期望的窗口。此外,我还证明了这些旅游指南的作者希望给这座城市的物质性注入历史意义。在这样做的过程中,他们为景观注入了一种进步感和现代感,同时象征性地声称自己是独特的城市场所。事实上,这些旅游指南也启发了我们如何为城市提供自我意识,无论是个人的还是集体的。借用历史地理学理论家布莱恩·奥斯本的观点,本文展示了这些小册子所宣扬的加拿大性是如何依赖于基于社会习俗、价值观和观念的相互联系的。地方也被概念化为国家元叙事的储存库。通过将这些次要情节置于空间中,他们培养了一种集体身份的意识——一种“在哪里”的意识。事实上,这些旅游指南的叙事诗学是建立在一个地方的基础上的,那里的居民和游客会在故事的中途投入,提供社会连续性。RÉSUMÉ:参见文章se penche sur trois guides touristiques samcrits 1876年和1892年的montracimal entre。Leur的结构也很相似,在某些成功的情况下,它与其他成功的情况下的其他成功的情况类似。法国的intérêt校长,法国的de 'o ' ririx先生,法国的de ' ririx先生,法国的de ' ririx先生,法国的de ' ririx先生,法国的de ' ririx先生,法国的de ' ririx先生,法国的de ' ririx先生,法国的de ' ririx先生。这三种情况说明了一种特定的合并:历史、城市化、多明尼米亚和蒙特卡罗,以及工业化、加拿大和其他国家的合并和合并。在殖民主义和人民的背景下,我们考虑到,我们的指导方针是关于fenêtre的,我们的看法是,我们的注意力是关于加拿大“青少年”的集体行为。我的名字是“我的主人”,“我的主人”是“我的主人”,“我的主人”是“我的主人”,“我的主人”是“我的主人”,“我的主人”是“我的主人”,“我的主人”是“我的主人”,“我的主人”是“我的主人”,“我的主人”是“我的主人”。事实上,它指导着我们的职业生涯,而不是我们的职业生涯,而不是我们的职业生涯,而是我们个人的职业生涯。布莱恩·奥斯本(Brian Osborne)的个人信息,《个人信息的历史》,《加拿大人信息的历史》,《关于个人信息的历史》,《关于个人信息的历史》,《关于个人信息的历史》,《关于个人信息的历史》,《关于个人信息的历史》,《关于个人信息的历史》,《关于个人信息的历史》,《关于个人信息的历史》,以及《关于个人信息的历史》。从概念上讲,从概念上讲,从概念上讲,从概念上讲,从概念上讲,从概念上讲,从概念上讲,从概念上讲,从概念上讲,从概念上讲,从概念上讲,从概念上讲,从概念上讲,从概念上讲,“在我的空间里,我的空间是我的空间,我的空间是我的空间,我的空间是我的空间。”事实上,“运输运输系统”是指“运输运输系统”,“运输运输系统”是指“运输运输系统”,“运输运输系统”是指“运输运输系统”。
"The Most Distinctively Canadian City" Representations of the City in Montreal Guidebooks, 1876–1892
ABSTRACT:This article explores three guidebooks written in Montreal between 1876 and 1892. They are all similarly constructed and were subsequently reprinted, the latter testifying of their relative success. Most importantly, they allow a glimpse into the ways in which Anglo Montrealers wished their city to be perceived around the world. As such, I argue that they illustrated understandings of history, of urbanization, of the Dominion, and of Montreal that were characteristic of post-Confederation industrial Canadian elites. Following the lines of the framework of identity construction in a settler-colonial setting, I look at these guides as a window into the perceptions and expectations of this "adolescent" Canadian collectivity. Furthermore, I demonstrate that these guidebook writers wished to imbue the materiality of the city with historical significance. In doing so, they instilled a sense of progress and modernity to the landscape, while symbolically laying claim to distinct urban places. In fact, these guidebooks also enlighten us on the means we use to provide a sense of self, whether individual or collective, to the city. Borrowing from historical geography theorist Brian Osborne, this paper shows how the Canadianness that these booklets promoted relied on interconnections based on social mores, values, and ideas. Places are also conceptualized as the repository for meta-narratives of the nation. By situating these subplots in space, they cultivate an awareness—an "a-where-ness"—of the collective identity. Indeed, the narrative poetics of the guidebooks were grounded in a place whose inhabitants and visitors dove into the story mid-stream, providing social continuity.RÉSUMÉ:Cet article se penche sur trois guides touristiques écrits à Montréal entre 1876 et 1892. Leur structure est similaire et ils ont tous été réimprimés à plusieurs reprises, ce qui témoigne d'un certain succès. Leur intérêt principal, toutefois, est d'offrir un point de vue sur la manière dont les Anglo-Montréalais souhaitaient que leur ville soit perçue à travers le monde. Je soutiens ainsi que les trois ouvrages illustrent une certaine compréhension de l'histoire, de l'urbanisation, du Dominion et de Montréal caractérisés par l'industrialisation canadienne dans l'après-Confédération. Suivant les balises théoriques de la construction identitaire en contexte de colonialisme de peuplement, je considère ces guides comme une fenêtre ouverte sur les perceptions et les attentes de cette collectivité canadienne « adolescente ». Je montre en outre que les auteur·es de ces guides voulaient insuffler à la matérialité de la ville une importance historique et que, ce faisant, ils ou elles instillaient dans le paysage une impression de progrès et de modernité, tout en s'appropriant symboliquement certains lieux urbains particuliers. En fait, ces guides nous éclairent sur les moyens que nous employons pour donner à la ville un sentiment de soi, qu'il soit individuel ou collectif. Empruntant aux idées de Brian Osborne, théoricien de la géographie historique, cet article montre que la canadianité promue dans ces guides repose sur des liens entre les moeurs, les valeurs et les idées qui avaient cours dans la société. Les lieux y sont également conceptualisés comme des dépôts où sont conservés les métarécits de la nation. En situant ces intrigues secondaires dans l'espace, les lieux préservent une certaine conscience de l'identité collective. De fait, la poétique narrative des guides étudiés ici est ancrée dans un lieu dont les habitant·es et les visiteurs et visiteuses entraient dans l'histoire in media res, assurant ainsi une continuité sociale.