M. Davarpanah , S. Szmukler-Moncler , K. Davarpanah , P. Rajzbaum , S. de Corbière , N. Capelle-Ouadah , G. Demurashvili
{"title":"非传统的经根种植体植入方案。范式转变的草图","authors":"M. Davarpanah , S. Szmukler-Moncler , K. Davarpanah , P. Rajzbaum , S. de Corbière , N. Capelle-Ouadah , G. Demurashvili","doi":"10.1016/j.stomax.2012.05.012","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><p>The authors had for aim to present a new minimally-invasive protocol to rehabilitate anterior maxillary edentulism due to an impacted tooth. The implant is placed without removing the impacted tooth, which intercepts the implant trajectory. The inclusion/exclusion criteria have not been defined yet but this protocol goes against the consensual concept that no implant surface other than implant-bone interface should be tolerated. New implant-tissue interfaces are created in addition to the usual one, but this does not seem to jeopardize the prognosis of implants. The risk analysis shows that there is a growing corpus of reliable clinical and histological data to support this unconventional protocol. The overall follow-up covers from a 6-month to an 8-year period. This protocol should be more broadly documented before it can be used routinely; nevertheless it suggests that some of the leading concepts in dental implantology may be revisited.</p></div><div><p>Le but de cet article est de présenter une nouvelle approche, invasive a minima, destinée à réhabiliter un édentement antérieur au maxillaire causé par la présence d’une dent incluse. Le protocole consiste à placer un implant sans procéder au préalable à l’extraction de la dent incluse, la dent intercepte alors le trajet de l’implant. Ce protocole, dont les critères d’inclusion/exclusion restent encore à définir, contrevient au concept implicitement accepté de ne tolérer aucune interface implantaire autre que l’interface os-implant. De nouvelles interfaces autres que l’interface os-implant sont créées mais elles ne semblent pas remettre en question le pronostic des implants. Une analyse du risque est effectuée et la réalité clinique en cours, quoique limitée, ainsi que l’évidence histologique à disposition tissent un faisceau d’indications positif en faveur de ce type de protocole. Le recul actuel porte sur une période s’étalant de huit ans à six mois. Avant d’utiliser communément ce protocole non invasif, il est indispensable de le documenter de manière substantielle, il suggère cependant que certains paradigmes établis en implantologie soient encore susceptibles de changement.</p></div>","PeriodicalId":21410,"journal":{"name":"Revue de stomatologie et de chirurgie maxillo-faciale","volume":"113 4","pages":"Pages 335-349"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2012-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.stomax.2012.05.012","citationCount":"7","resultStr":"{\"title\":\"Protocole non conventionnel de mise en place d’implants transradiculaires. 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Protocole non conventionnel de mise en place d’implants transradiculaires. Esquisse d’un changement de paradigme
The authors had for aim to present a new minimally-invasive protocol to rehabilitate anterior maxillary edentulism due to an impacted tooth. The implant is placed without removing the impacted tooth, which intercepts the implant trajectory. The inclusion/exclusion criteria have not been defined yet but this protocol goes against the consensual concept that no implant surface other than implant-bone interface should be tolerated. New implant-tissue interfaces are created in addition to the usual one, but this does not seem to jeopardize the prognosis of implants. The risk analysis shows that there is a growing corpus of reliable clinical and histological data to support this unconventional protocol. The overall follow-up covers from a 6-month to an 8-year period. This protocol should be more broadly documented before it can be used routinely; nevertheless it suggests that some of the leading concepts in dental implantology may be revisited.
Le but de cet article est de présenter une nouvelle approche, invasive a minima, destinée à réhabiliter un édentement antérieur au maxillaire causé par la présence d’une dent incluse. Le protocole consiste à placer un implant sans procéder au préalable à l’extraction de la dent incluse, la dent intercepte alors le trajet de l’implant. Ce protocole, dont les critères d’inclusion/exclusion restent encore à définir, contrevient au concept implicitement accepté de ne tolérer aucune interface implantaire autre que l’interface os-implant. De nouvelles interfaces autres que l’interface os-implant sont créées mais elles ne semblent pas remettre en question le pronostic des implants. Une analyse du risque est effectuée et la réalité clinique en cours, quoique limitée, ainsi que l’évidence histologique à disposition tissent un faisceau d’indications positif en faveur de ce type de protocole. Le recul actuel porte sur une période s’étalant de huit ans à six mois. Avant d’utiliser communément ce protocole non invasif, il est indispensable de le documenter de manière substantielle, il suggère cependant que certains paradigmes établis en implantologie soient encore susceptibles de changement.