G. Burdy , B. Dalban-Sillas , C. Leclerc , F. Bonnaventure , J.-C. Roullet Audy , P. Frileux
{"title":"消化外科活动的会计分析:紧急活动严重不足。对病人有什么后果?","authors":"G. Burdy , B. Dalban-Sillas , C. Leclerc , F. Bonnaventure , J.-C. Roullet Audy , P. Frileux","doi":"10.1016/j.jchir.2009.09.003","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><h3>But de l’étude</h3><p>Réaliser une analyse comptable de l’activité d’un service de chirurgie digestive universitaire et savoir quels séjours sont bénéficiaires et lesquels sont déficitaires.</p></div><div><h3>Patients et méthodes</h3><p>Tous les séjours hospitaliers de l’année 2006 ont été analysés rétrospectivement. Le mode d’entrée (programmé/urgence), le diagnostic principal du séjour, le libellé du groupe homogène de malade (GHM), l’acte réalisé et la durée de séjour ont été étudiés. Une estimation des coûts et des recettes de chaque hospitalisation a été effectuée.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Il y a eu 1985 séjours représentant 11 000 journées d’hospitalisation, générant 8<!--> <!-->M<!--> <!-->euros de recettes des groupes homogènes de séjour (GHS). Le service était en déficit de 1,3<!--> <!-->M<!--> <!-->euros. Il y a eu 775 séjours dans le cadre de l’activité programmée, générant 50 % des recettes GHS et seulement 13 % du déficit (178 562<!--> <!-->euros). Il y a eu 749 séjours dans le cadre des urgences, qui ont généré 45 % des recettes et ont été responsables de 82 % du déficit, soit 1,1<!--> <!-->M<!--> <!-->euros. Il y a eu 461 séjours pour l’activité d’endoscopie, générant 5 % des recettes et 5 % du déficit (67 249<!--> <!-->euros). Les hospitalisations de moins de deux jours ont fait perdre 122 624<!--> <!-->euros, et le non-respect des bornes basses, 42 850<!--> <!-->euros.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>L’activité programmée en chirurgie digestive peut être à l’équilibre, et le respect de la durée de séjour minimale pour gagner le tarif plein du GHM est important. En revanche, la T2A entraîne des déficits considérables en ce qui concerne l’activité d’urgence.</p></div><div><h3>Goal</h3><p>The aim of this study was to perform a detailed analysis of income and expense in a department of general surgery in a French hospital under the new system of funding based on a “fee-for-service” principle.</p></div><div><h3>Methods</h3><p>All hospital stays of year 2006 were analysed retrospectively. The conditions of admission (elective vs. emergency), the principal diagnosis, and surgical procedures were examined. We determined hospital costs and the reimbursement for every admission.</p></div><div><h3>Results</h3><p>One thousand nine hundred and eighty-five hospitalizations generated an income of 8<!--> <!-->M<!--> <!-->euros with a deficit of 1.3<!--> <!-->M<!--> <!-->euros. The 775 elective admissions generated 50% of the income and 13% of the deficit (178,562<!--> <!-->euros). Seven hundred and forty-nine emergency admissions generated 45% of the income and 82% of deficit (1.1<!--> <!-->M<!--> <span>euros). Four hundred and sixty-one admissions for endoscopy generated 5% of the income and 5% of the deficit (67,249</span> <!-->euros). Hospital stays of less than two days (the minimum duration of stay for total reimbursement) caused a loss of 122,624<!--> <!-->euros. Length of hospital stay below the lower limit caused a loss of 42,850<!--> <!-->euros.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Elective surgical activity in digestive surgery can generate a balanced budget provided the length of hospital stay is reduced to the minimum, sometimes to the detriment of patient comfort. Emergency admissions result in a large deficit between cost and reimbursement; this fact may lead hospitals to avoid emergency activity in the future unless appropriate remedial measures are taken.</p></div>","PeriodicalId":56281,"journal":{"name":"Journal De Chirurgie","volume":"146 5","pages":"Pages 469-476"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2009-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.jchir.2009.09.003","citationCount":"2","resultStr":"{\"title\":\"Analyse comptable de l’activité d’un service de chirurgie digestive : l’activité d’urgence est fortement déficitaire. 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We determined hospital costs and the reimbursement for every admission.</p></div><div><h3>Results</h3><p>One thousand nine hundred and eighty-five hospitalizations generated an income of 8<!--> <!-->M<!--> <!-->euros with a deficit of 1.3<!--> <!-->M<!--> <!-->euros. The 775 elective admissions generated 50% of the income and 13% of the deficit (178,562<!--> <!-->euros). Seven hundred and forty-nine emergency admissions generated 45% of the income and 82% of deficit (1.1<!--> <!-->M<!--> <span>euros). Four hundred and sixty-one admissions for endoscopy generated 5% of the income and 5% of the deficit (67,249</span> <!-->euros). Hospital stays of less than two days (the minimum duration of stay for total reimbursement) caused a loss of 122,624<!--> <!-->euros. 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Analyse comptable de l’activité d’un service de chirurgie digestive : l’activité d’urgence est fortement déficitaire. Quelles conséquences pour les patients ?
But de l’étude
Réaliser une analyse comptable de l’activité d’un service de chirurgie digestive universitaire et savoir quels séjours sont bénéficiaires et lesquels sont déficitaires.
Patients et méthodes
Tous les séjours hospitaliers de l’année 2006 ont été analysés rétrospectivement. Le mode d’entrée (programmé/urgence), le diagnostic principal du séjour, le libellé du groupe homogène de malade (GHM), l’acte réalisé et la durée de séjour ont été étudiés. Une estimation des coûts et des recettes de chaque hospitalisation a été effectuée.
Résultats
Il y a eu 1985 séjours représentant 11 000 journées d’hospitalisation, générant 8 M euros de recettes des groupes homogènes de séjour (GHS). Le service était en déficit de 1,3 M euros. Il y a eu 775 séjours dans le cadre de l’activité programmée, générant 50 % des recettes GHS et seulement 13 % du déficit (178 562 euros). Il y a eu 749 séjours dans le cadre des urgences, qui ont généré 45 % des recettes et ont été responsables de 82 % du déficit, soit 1,1 M euros. Il y a eu 461 séjours pour l’activité d’endoscopie, générant 5 % des recettes et 5 % du déficit (67 249 euros). Les hospitalisations de moins de deux jours ont fait perdre 122 624 euros, et le non-respect des bornes basses, 42 850 euros.
Conclusion
L’activité programmée en chirurgie digestive peut être à l’équilibre, et le respect de la durée de séjour minimale pour gagner le tarif plein du GHM est important. En revanche, la T2A entraîne des déficits considérables en ce qui concerne l’activité d’urgence.
Goal
The aim of this study was to perform a detailed analysis of income and expense in a department of general surgery in a French hospital under the new system of funding based on a “fee-for-service” principle.
Methods
All hospital stays of year 2006 were analysed retrospectively. The conditions of admission (elective vs. emergency), the principal diagnosis, and surgical procedures were examined. We determined hospital costs and the reimbursement for every admission.
Results
One thousand nine hundred and eighty-five hospitalizations generated an income of 8 M euros with a deficit of 1.3 M euros. The 775 elective admissions generated 50% of the income and 13% of the deficit (178,562 euros). Seven hundred and forty-nine emergency admissions generated 45% of the income and 82% of deficit (1.1 M euros). Four hundred and sixty-one admissions for endoscopy generated 5% of the income and 5% of the deficit (67,249 euros). Hospital stays of less than two days (the minimum duration of stay for total reimbursement) caused a loss of 122,624 euros. Length of hospital stay below the lower limit caused a loss of 42,850 euros.
Conclusion
Elective surgical activity in digestive surgery can generate a balanced budget provided the length of hospital stay is reduced to the minimum, sometimes to the detriment of patient comfort. Emergency admissions result in a large deficit between cost and reimbursement; this fact may lead hospitals to avoid emergency activity in the future unless appropriate remedial measures are taken.