The use of peritoneum in female genital gender-affirming surgery: A systematic review

Genital gender-affirming surgery (GAS) plays a crucial role in alleviating psychological discomfort and assisting transgender patients in achieving their transition goals. One of the most common procedures for primary genital reconstruction in transwomen is penile inversion vaginoplasty. But it presents a risk of vaginal stenosis and limited depth, particularly in cases with inadequate penile and scrotal tissue. This limitation becomes more relevant as transgender individuals increasingly seek early hormone therapy and puberty blockade. We conducted a literature review focusing on studies published between 2000 and 2022 to explore the application of peritoneal vaginoplasty, a technique primarily used in cisgender women with congenital vaginal agenesis, to address these challenges in transwomen. Data were extracted from 13 selected articles reporting 313 patients who underwent peritoneal vaginoplasty. Peritoneal vaginoplasty was found to offer advantages in terms of neovaginal depth and width, with an average depth of 13.8 cm and width of 3.5 cm. Patient reporting satisfaction rates for sexual intercourse and dilatation achievement were high, with 96.2% and 94.4% respectively. The technique did not result in an increased rate of complications compared to traditional penile inversion vaginoplasty. This review suggests that peritoneal vaginoplasty could be consider first for transwomen genital GAS, especially in cases with limited penile tissue. The well-vascularized peritoneum provides tissue with regenerative capacities and reduces the risk of stenosis. Moreover, peritoneum remains unaffected by hormonal treatments and allows deep enough neovaginal canals. This method is safe and does not lead to increased complications compared to traditional techniques.

La chirurgie génitale d’affirmation de genre joue un rôle essentiel dans le soulagement psychologique de la dysphorie de genre et dans l’aide aux patients transgenres à atteindre leurs objectifs de transition. Parmi les procédures de reconstruction génitale les plus courantes chez les femmes trans, la vaginoplastie par inversion pénienne est souvent pratiquée. Cependant, cette technique présente des risques de sténose vaginale et de profondeur limitée, en particulier lorsque le tissu pénien et scrotal est insuffisant. Ces situations sont d’autant plus fréquentes que de plus en plus de patientes transgenres commencent un traitement hormonal précoce avec blocage de la puberté. Nous avons effectué une revue de la littérature portant sur les études publiées entre 2000 et 2022 afin d’explorer l’application de la vaginoplastie avec lambeau de péritoine, technique initialement utilisée chez les femmes cisgenres souffrant d’agénésie vaginale congénitale, pour relever ces défis chez les femmes transgenres. Les données ont été extraites de 13 articles sélectionnés, rapportant un total de 313 patientes ayant subi une vaginoplastie péritonéale. La vaginoplastie péritonéale a démontré des avantages significatifs en termes de profondeur et de largeur du néovagin, avec une profondeur moyenne de 13,8 cm et une largeur de 3,5 cm. Les taux de satisfaction des patientes concernant les rapports sexuels et la réalisation de la dilatation étaient élevés, atteignant respectivement 96,2 % et 94,4 %. Cette technique n’a pas entraîné d’augmentation du taux de complications par rapport à la vaginoplastie traditionnelle par inversion pénienne. Cette revue suggère que la vaginoplastie péritonéale pourrait être envisagée en première intention pour la chirurgie génitale d’affirmation de genre chez les femmes trans, notamment lorsque le tissu pénien est limité. Le péritoine, bien vascularisé, confère aux tissus des capacités régénératrices et réduit le risque de sténose. De plus, le péritoine est insensible aux traitements hormonaux et permet donc la création de néovagins suffisamment profonds. Cette méthode est sûre et n’entraîne pas de complications accrues par rapport aux techniques traditionnelles.