{"title":"公共服务动机真的能预测不诚实行为吗?来自私营和公共部门的行为数据","authors":"Carina Schott, Robin Bouwman","doi":"10.3917/risa.902.0419","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Les études sur la relation entre la motivation de service public et l’éthique sont de plus en plus nombreuses. Bien que les recherches mettent systématiquement en évidence une relation positive entre la motivation de service public et les intentions éthiques, les recherches sur la motivation de service public et les comportements contraires à l’éthique restent rares et aboutissent à des résultats mitigés. Sur la base de la théorie de l’adéquation personne-environnement, nous soutenons que le secteur dans lequel une personne est employée peut contribuer à expliquer ces résultats mitigés. Nous testons cette hypothèse au moyen d’un jeu de dés proposé à des travailleurs des secteurs privé et public (n = 576). En utilisant un modèle de recherche bien étayé, nous ne trouvons aucun élément confirmant la relation entre la motivation de service public et le comportement éthique, ni le secteur en tant que variable d’intervention. Nous discutons des implications de ces intéressantes constatations nulles, qui remettent en question l’hypothèse commune selon laquelle les fonctionnaires sont moralement supérieurs aux travailleurs du secteur privé. Remarques à l’intention des praticiens Les responsables (des ressources humaines) des organisations des secteurs privé et public doivent être conscients du fait que les travailleurs font preuve de malhonnêteté comportementale (c’est-à-dire qu’ils trichent). Contrairement à l’hypothèse souvent avancée, nous ne trouvons aucune preuve que la motivation de service public serve de tampon pour ce type spécifique de comportement contraire à l’éthique. Cela signifie que le fait de stimuler la motivation de service public ou de recruter des personnes motivées par le service public ne contribue pas à réduire le risque de malhonnêteté comportementale. Les gestionnaires (des ressources humaines) peuvent en revanche investir dans d’autres mesures visant à limiter ce type de comportement contraire à l’éthique, telles que le leadership éthique et un climat éthique.","PeriodicalId":500123,"journal":{"name":"Revue internationale des sciences administratives","volume":" 12","pages":""},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2024-07-16","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":"{\"title\":\"La motivation de service public est-elle vraiment un prédicteur de la malhonnêteté ? 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La motivation de service public est-elle vraiment un prédicteur de la malhonnêteté ? Données comportementales issues des secteurs privé et public
Les études sur la relation entre la motivation de service public et l’éthique sont de plus en plus nombreuses. Bien que les recherches mettent systématiquement en évidence une relation positive entre la motivation de service public et les intentions éthiques, les recherches sur la motivation de service public et les comportements contraires à l’éthique restent rares et aboutissent à des résultats mitigés. Sur la base de la théorie de l’adéquation personne-environnement, nous soutenons que le secteur dans lequel une personne est employée peut contribuer à expliquer ces résultats mitigés. Nous testons cette hypothèse au moyen d’un jeu de dés proposé à des travailleurs des secteurs privé et public (n = 576). En utilisant un modèle de recherche bien étayé, nous ne trouvons aucun élément confirmant la relation entre la motivation de service public et le comportement éthique, ni le secteur en tant que variable d’intervention. Nous discutons des implications de ces intéressantes constatations nulles, qui remettent en question l’hypothèse commune selon laquelle les fonctionnaires sont moralement supérieurs aux travailleurs du secteur privé. Remarques à l’intention des praticiens Les responsables (des ressources humaines) des organisations des secteurs privé et public doivent être conscients du fait que les travailleurs font preuve de malhonnêteté comportementale (c’est-à-dire qu’ils trichent). Contrairement à l’hypothèse souvent avancée, nous ne trouvons aucune preuve que la motivation de service public serve de tampon pour ce type spécifique de comportement contraire à l’éthique. Cela signifie que le fait de stimuler la motivation de service public ou de recruter des personnes motivées par le service public ne contribue pas à réduire le risque de malhonnêteté comportementale. Les gestionnaires (des ressources humaines) peuvent en revanche investir dans d’autres mesures visant à limiter ce type de comportement contraire à l’éthique, telles que le leadership éthique et un climat éthique.