{"title":"2020 年至 2021 年在布瓦凯(科特迪瓦)开始使用多罗替拉韦的免疫缺陷病毒 1 感染者的 12 个月疗效。","authors":"NJ Kadiané-Oussou, et al.","doi":"10.53597/remim.v18i2.2734","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Objectif : décrire le devenir à douze mois des patients infectés par le VIH-1 recevant le dolutégravir.. \nMéthodologie : il s’est agi d’une étude transversale menée sur 18 mois, incluant les dossiers de patients VIH-1 positifs, prétraités par une trithérapie antirétrovirale de première ligne, chez qui le 3ème agent efavirenz a été remplacé par le dolutégravir. Les paramètres sociodémographiques, cliniques, immuno-virologiques après douze mois de changement ont été analysés avec le logiciel Epi info 7.2.6. \nRésultats : Au total 214 dossiers analysés. L’âge médian était de 53 ans [47– 59 ans] et le sexe ratio de 0,9. Les patients étaient prétraités depuis au moins 5 ans dans 56,5% des cas. Après 12 mois d’introduction du dolutégravir, aucune infection opportuniste, ni d’évènement indésirable grave n’a été notifié. On observait une prise pondérale en moyenne de 2,06 kg ± 4,3 à 6 mois et de 3,02kg ± 5,47 à 12 mois de traitement chez chaque patient sans lien avec : âge, sexe, taux de CD4, ancienneté de l’infection ni durée du traitement initial. Sur le plan immunologique, la proportion de patients ayant des CD4+ ≥500 elts/mm3 s’est majorée (54,2% versus 66,2%) en lien significatif avec la prise du dolutégravir (p=0,010). Tous les patients (100%) étaient en suppression virale ou indétectables à 6mois et 12mois. \nConclusion : Le dolutégravir a montré une efficacité et une bonne tolérance clinique à douze mois. Cependant on note une prise de poids précoce qui nécessite d’être surveillée","PeriodicalId":517742,"journal":{"name":"Revue Malienne d'Infectiologie et de Microbiologie","volume":"42 3","pages":""},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2024-01-08","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":"{\"title\":\"Devenir à douze mois des patients infectés par le virus de l’immunodéficience 1 initiant le dolutégravir à Bouaké (Côte D’Ivoire) de 2020 à 2021.\",\"authors\":\"NJ Kadiané-Oussou, et al.\",\"doi\":\"10.53597/remim.v18i2.2734\",\"DOIUrl\":null,\"url\":null,\"abstract\":\"Objectif : décrire le devenir à douze mois des patients infectés par le VIH-1 recevant le dolutégravir.. \\nMéthodologie : il s’est agi d’une étude transversale menée sur 18 mois, incluant les dossiers de patients VIH-1 positifs, prétraités par une trithérapie antirétrovirale de première ligne, chez qui le 3ème agent efavirenz a été remplacé par le dolutégravir. Les paramètres sociodémographiques, cliniques, immuno-virologiques après douze mois de changement ont été analysés avec le logiciel Epi info 7.2.6. \\nRésultats : Au total 214 dossiers analysés. L’âge médian était de 53 ans [47– 59 ans] et le sexe ratio de 0,9. Les patients étaient prétraités depuis au moins 5 ans dans 56,5% des cas. Après 12 mois d’introduction du dolutégravir, aucune infection opportuniste, ni d’évènement indésirable grave n’a été notifié. On observait une prise pondérale en moyenne de 2,06 kg ± 4,3 à 6 mois et de 3,02kg ± 5,47 à 12 mois de traitement chez chaque patient sans lien avec : âge, sexe, taux de CD4, ancienneté de l’infection ni durée du traitement initial. Sur le plan immunologique, la proportion de patients ayant des CD4+ ≥500 elts/mm3 s’est majorée (54,2% versus 66,2%) en lien significatif avec la prise du dolutégravir (p=0,010). Tous les patients (100%) étaient en suppression virale ou indétectables à 6mois et 12mois. \\nConclusion : Le dolutégravir a montré une efficacité et une bonne tolérance clinique à douze mois. Cependant on note une prise de poids précoce qui nécessite d’être surveillée\",\"PeriodicalId\":517742,\"journal\":{\"name\":\"Revue Malienne d'Infectiologie et de Microbiologie\",\"volume\":\"42 3\",\"pages\":\"\"},\"PeriodicalIF\":0.0000,\"publicationDate\":\"2024-01-08\",\"publicationTypes\":\"Journal Article\",\"fieldsOfStudy\":null,\"isOpenAccess\":false,\"openAccessPdf\":\"\",\"citationCount\":\"0\",\"resultStr\":null,\"platform\":\"Semanticscholar\",\"paperid\":null,\"PeriodicalName\":\"Revue Malienne d'Infectiologie et de Microbiologie\",\"FirstCategoryId\":\"1085\",\"ListUrlMain\":\"https://doi.org/10.53597/remim.v18i2.2734\",\"RegionNum\":0,\"RegionCategory\":null,\"ArticlePicture\":[],\"TitleCN\":null,\"AbstractTextCN\":null,\"PMCID\":null,\"EPubDate\":\"\",\"PubModel\":\"\",\"JCR\":\"\",\"JCRName\":\"\",\"Score\":null,\"Total\":0}","platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Revue Malienne d'Infectiologie et de Microbiologie","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.53597/remim.v18i2.2734","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
Devenir à douze mois des patients infectés par le virus de l’immunodéficience 1 initiant le dolutégravir à Bouaké (Côte D’Ivoire) de 2020 à 2021.
Objectif : décrire le devenir à douze mois des patients infectés par le VIH-1 recevant le dolutégravir..
Méthodologie : il s’est agi d’une étude transversale menée sur 18 mois, incluant les dossiers de patients VIH-1 positifs, prétraités par une trithérapie antirétrovirale de première ligne, chez qui le 3ème agent efavirenz a été remplacé par le dolutégravir. Les paramètres sociodémographiques, cliniques, immuno-virologiques après douze mois de changement ont été analysés avec le logiciel Epi info 7.2.6.
Résultats : Au total 214 dossiers analysés. L’âge médian était de 53 ans [47– 59 ans] et le sexe ratio de 0,9. Les patients étaient prétraités depuis au moins 5 ans dans 56,5% des cas. Après 12 mois d’introduction du dolutégravir, aucune infection opportuniste, ni d’évènement indésirable grave n’a été notifié. On observait une prise pondérale en moyenne de 2,06 kg ± 4,3 à 6 mois et de 3,02kg ± 5,47 à 12 mois de traitement chez chaque patient sans lien avec : âge, sexe, taux de CD4, ancienneté de l’infection ni durée du traitement initial. Sur le plan immunologique, la proportion de patients ayant des CD4+ ≥500 elts/mm3 s’est majorée (54,2% versus 66,2%) en lien significatif avec la prise du dolutégravir (p=0,010). Tous les patients (100%) étaient en suppression virale ou indétectables à 6mois et 12mois.
Conclusion : Le dolutégravir a montré une efficacité et une bonne tolérance clinique à douze mois. Cependant on note une prise de poids précoce qui nécessite d’être surveillée