{"title":"教育的必要性","authors":"Guillaume Prevost","doi":"10.3917/etu.4313.0047","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Quarante ans après Vénissieux, vingt ans après Clichy-sous-Bois, le temps est venu de comprendre pourquoi la République est si désemparée quand ses enfants – qui prétend encore qu’il ne s’agit pas des siens ? – envahissent le pavé avec une fureur à laquelle il semble bien présomptueux d’attacher une volonté ou des revendications. Au lieu de céder à la désolation, à l’indifférence ou aux véhémentes indignations qui assignent à chaque Français un camp, la responsabilité publique et le souci du bien commun doivent se saisir à nouveau de l’impérieuse et passionnante question éducative.","PeriodicalId":513418,"journal":{"name":"Études","volume":"6 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2024-02-28","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":"{\"title\":\"L’impératif éducatif\",\"authors\":\"Guillaume Prevost\",\"doi\":\"10.3917/etu.4313.0047\",\"DOIUrl\":null,\"url\":null,\"abstract\":\"Quarante ans après Vénissieux, vingt ans après Clichy-sous-Bois, le temps est venu de comprendre pourquoi la République est si désemparée quand ses enfants – qui prétend encore qu’il ne s’agit pas des siens ? – envahissent le pavé avec une fureur à laquelle il semble bien présomptueux d’attacher une volonté ou des revendications. Au lieu de céder à la désolation, à l’indifférence ou aux véhémentes indignations qui assignent à chaque Français un camp, la responsabilité publique et le souci du bien commun doivent se saisir à nouveau de l’impérieuse et passionnante question éducative.\",\"PeriodicalId\":513418,\"journal\":{\"name\":\"Études\",\"volume\":\"6 1\",\"pages\":\"\"},\"PeriodicalIF\":0.0000,\"publicationDate\":\"2024-02-28\",\"publicationTypes\":\"Journal Article\",\"fieldsOfStudy\":null,\"isOpenAccess\":false,\"openAccessPdf\":\"\",\"citationCount\":\"0\",\"resultStr\":null,\"platform\":\"Semanticscholar\",\"paperid\":null,\"PeriodicalName\":\"Études\",\"FirstCategoryId\":\"1085\",\"ListUrlMain\":\"https://doi.org/10.3917/etu.4313.0047\",\"RegionNum\":0,\"RegionCategory\":null,\"ArticlePicture\":[],\"TitleCN\":null,\"AbstractTextCN\":null,\"PMCID\":null,\"EPubDate\":\"\",\"PubModel\":\"\",\"JCR\":\"\",\"JCRName\":\"\",\"Score\":null,\"Total\":0}","platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Études","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.3917/etu.4313.0047","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
Quarante ans après Vénissieux, vingt ans après Clichy-sous-Bois, le temps est venu de comprendre pourquoi la République est si désemparée quand ses enfants – qui prétend encore qu’il ne s’agit pas des siens ? – envahissent le pavé avec une fureur à laquelle il semble bien présomptueux d’attacher une volonté ou des revendications. Au lieu de céder à la désolation, à l’indifférence ou aux véhémentes indignations qui assignent à chaque Français un camp, la responsabilité publique et le souci du bien commun doivent se saisir à nouveau de l’impérieuse et passionnante question éducative.