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« Une question assez malheureuse ». L’Italie, la France et le « drame » de la fourniture d’armes à la Tunisie en 1957
Dans les derniers mois de 1957, la réponse à donner à la requête d’armes adressée à plusieurs pays de l’alliance atlantique de la part d’une Tunisie pro-occidentale fut à l’origine d’une crise que montrait la difficulté de concilier les priorités françaises (résoudre la question algérienne) et les objectifs plus généraux de la politique occidentale dans la Méditerranée (soustraire les pays de la région à l’influence de l’Union Soviétique et de l’Egypt de Nasser). L’Italie décida finalement de ne pas s’associer à la livraison d’armes anglo-américaines à Tunis pour sauvegarder ses rapports avec Paris et par crainte, en accueillant la requête de Bourguiba, de faciliter une « dépression politique » française dont « les conséquences pourraient être extrêmement graves pour tous les pays libres ».