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En regardant l’évolution de la définition du temps à travers l’histoire de la physique, on observe son caractère changeant : d’Aristote à Einstein, le temps a pris des formes variées. Au départ, inaccessible et de structure cyclique, il a ensuite évolué vers un temps linéaire respectant le principe de causalité. Dans sa dernière forme, il est devenu relatif et interdépendant de l’espace. L’auteur aborde ensuite le ressenti du temps qui fait écho à ce temps physique. Le mouvement corporel est premier dans ce ressenti. Notre perception du temps est changeante, le reliant au contact et à l’ennui.