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Se retrouver devant la mort de l’autre amène à vivre solitude et incapacité à donner un sens à la perte. La position de thérapeute face à la mort d’un client mène dans ce labyrinthe de contraintes. La réalité de l’espace thérapeutique semble une contrainte supplémentaire qui remet en question le sens même de ma démarche thérapeutique. Alors, comment accueillir la disparition d’un client et retrouver une légitimité, si ce n’est en convoquant son altérité ; et, retrouvant ainsi un « être thérapeute », lui permettre de mourir en tant que client en Gestalt-thérapie ?