P. Dragon, Jean-Jacques Morand, D. Vinciguerra, J. Luzet, S. Pons
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Morsures animales aux Urgences de l’Hôpital d’Instruction des Armées Sainte-Anne
Fréquentes en soins primaires, les morsures animales peuvent engager le pronostic vital, fonctionnel ou esthétique, et sont à haut risque d’infection. À partir d’une étude rétrospective descriptive des morsures animales admises à l’Hôpital d’instruction des armées Sainte-Anne, de janvier 2015 à juin 2017 via le Service d'accueil des urgences, et d’une évaluation des connaissances et pratiques auprès des internes, un protocole de prise en charge est proposé. Sur 229 patients, 140 étaient mordus par un chien, 66 par un chat, 8 par un rongeur. La plaie siégeait aux membres supérieurs (59 %), aux membres inférieurs (27 %) et à l’extrémité céphalique (12 %). Le taux de surinfection était de 18 %. La plaie était irriguée sous pression dans 27 % des cas, suturée dans 16 % des cas. Une antibiothérapie a été instaurée chez 79 % des patients. Seize patients ont été hospitalisés. Comparés à la littérature, nos résultats correspondent à ceux observés pour une population citadine, adulte, de France métropolitaine. Le traitement est guidé par l’anamnèse, l’examen clinique et la microbiologie. Le lavage de la plaie par irrigation sous pression, l’antibiothérapie et la prophylaxie antitétanique doivent être systématiques.