{"title":"\"土地不属于我们,我们属于土地\"。以色列-巴勒斯坦神学的激进使用和身份重构","authors":"Caterina Bandini","doi":"10.3917/crii.101.0009","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Dans un conflit colonial comme celui qui sévit en Israël-Palestine, la question du rapport à la terre se pose en termes politiques, économiques et religieux, aussi bien aux occupant·es qu’aux occupé·es. À partir du constat du caractère éminemment territorial du conflit, j’interroge les évolutions du rapport à la terre – et à sa sainteté – dans le militantisme religieux pour la « paix ». Mon étude s’inscrit dans une réflexion sur les usages militants du religieux en général, et de la théologie en particulier, en situation de conflictualité coloniale. Afin de mieux saisir la place du militantisme religieux dans le contexte israélo-palestinien, je reviens sur l’histoire des mobilisations pour la « paix » dans la région. Je mets ensuite en évidence les spécificités de l’espace étudié, le caractère religieux de ces mobilisations obligeant les militant·es à se positionner par rapport à l’héritage symbolique durable associé à la « Terre sainte » dans les traditions religieuses juives et chrétiennes. Enfin, j’analyse les changements symboliques qui s’opèrent dans les manières de penser le lien avec la terre pour les Palestinien·nes chrétien·nes, d’une part, pour les juif·ves israélien·nes, d’autre part.","PeriodicalId":35208,"journal":{"name":"Critique Internationale","volume":"158 ","pages":""},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2023-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":"{\"title\":\"« La terre ne nous appartient pas, nous lui appartenons. » Usages militants de la théologie et recompositions identitaires en Israël-Palestine\",\"authors\":\"Caterina Bandini\",\"doi\":\"10.3917/crii.101.0009\",\"DOIUrl\":null,\"url\":null,\"abstract\":\"Dans un conflit colonial comme celui qui sévit en Israël-Palestine, la question du rapport à la terre se pose en termes politiques, économiques et religieux, aussi bien aux occupant·es qu’aux occupé·es. À partir du constat du caractère éminemment territorial du conflit, j’interroge les évolutions du rapport à la terre – et à sa sainteté – dans le militantisme religieux pour la « paix ». Mon étude s’inscrit dans une réflexion sur les usages militants du religieux en général, et de la théologie en particulier, en situation de conflictualité coloniale. Afin de mieux saisir la place du militantisme religieux dans le contexte israélo-palestinien, je reviens sur l’histoire des mobilisations pour la « paix » dans la région. Je mets ensuite en évidence les spécificités de l’espace étudié, le caractère religieux de ces mobilisations obligeant les militant·es à se positionner par rapport à l’héritage symbolique durable associé à la « Terre sainte » dans les traditions religieuses juives et chrétiennes. Enfin, j’analyse les changements symboliques qui s’opèrent dans les manières de penser le lien avec la terre pour les Palestinien·nes chrétien·nes, d’une part, pour les juif·ves israélien·nes, d’autre part.\",\"PeriodicalId\":35208,\"journal\":{\"name\":\"Critique Internationale\",\"volume\":\"158 \",\"pages\":\"\"},\"PeriodicalIF\":0.0000,\"publicationDate\":\"2023-12-01\",\"publicationTypes\":\"Journal Article\",\"fieldsOfStudy\":null,\"isOpenAccess\":false,\"openAccessPdf\":\"\",\"citationCount\":\"0\",\"resultStr\":null,\"platform\":\"Semanticscholar\",\"paperid\":null,\"PeriodicalName\":\"Critique Internationale\",\"FirstCategoryId\":\"1085\",\"ListUrlMain\":\"https://doi.org/10.3917/crii.101.0009\",\"RegionNum\":0,\"RegionCategory\":null,\"ArticlePicture\":[],\"TitleCN\":null,\"AbstractTextCN\":null,\"PMCID\":null,\"EPubDate\":\"\",\"PubModel\":\"\",\"JCR\":\"Q3\",\"JCRName\":\"Social Sciences\",\"Score\":null,\"Total\":0}","platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Critique Internationale","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.3917/crii.101.0009","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q3","JCRName":"Social Sciences","Score":null,"Total":0}
« La terre ne nous appartient pas, nous lui appartenons. » Usages militants de la théologie et recompositions identitaires en Israël-Palestine
Dans un conflit colonial comme celui qui sévit en Israël-Palestine, la question du rapport à la terre se pose en termes politiques, économiques et religieux, aussi bien aux occupant·es qu’aux occupé·es. À partir du constat du caractère éminemment territorial du conflit, j’interroge les évolutions du rapport à la terre – et à sa sainteté – dans le militantisme religieux pour la « paix ». Mon étude s’inscrit dans une réflexion sur les usages militants du religieux en général, et de la théologie en particulier, en situation de conflictualité coloniale. Afin de mieux saisir la place du militantisme religieux dans le contexte israélo-palestinien, je reviens sur l’histoire des mobilisations pour la « paix » dans la région. Je mets ensuite en évidence les spécificités de l’espace étudié, le caractère religieux de ces mobilisations obligeant les militant·es à se positionner par rapport à l’héritage symbolique durable associé à la « Terre sainte » dans les traditions religieuses juives et chrétiennes. Enfin, j’analyse les changements symboliques qui s’opèrent dans les manières de penser le lien avec la terre pour les Palestinien·nes chrétien·nes, d’une part, pour les juif·ves israélien·nes, d’autre part.
期刊介绍:
Créée en 1998 et adossée au Centre d’études et de recherches internationales, Critique internationale est une revue pluridisciplinaire. Son comité de rédaction comprend des chercheurs issus de la science politique, de l’histoire, de la sociologie, de l’anthropologie, de l’économie, de la démographie, de la philosophie et du droit. Critique internationale publie des articles– inédits et non soumis parallèlement à une autre revue – qui ont pour vocation de contribuer à l’analyse des relations internationales et des dynamiques politiques, économiques et sociales à l’œuvre dans les pays autres que la France.