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Si l’Iran s’était opposé au premier émirat afghan, le pragmatisme politico-diplomatique règne depuis le retour des talibans à l’été 2021. Bien qu’une guerre interétatique semble peu probable en l’absence d’intérêt pour les deux États, la montée des tensions traduit le caractère critique, désormais, de la ressource naturelle qu’est l’eau. Au-delà de la querelle sur la rivière Hirmand, la matérialisation des conflits hydriques pourrait, plus généralement, constituer une nouvelle donne conflictuelle au Moyen-Orient.