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L’économie russe a résisté à la guerre et aux sanctions occidentales : elle a maintenu ses exportations, son tissu d’entreprises a démontré un clair dynamisme et la population tient en partie grâce aux dépenses de l’État. Il reste qu’à plus long terme cette économie pourrait être menacée par une véritable régression, conséquence de l’isolement, aggravée par un déficit démographique et un effondrement du capital humain. Le « capitalisme de guerre » n’est sans doute pas viable sur le long terme.