{"title":"关怀纽带,集体建设","authors":"Georges Gaillard","doi":"10.3917/empa.131.0025","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Le lien soignant relève d’un travail de Sisyphe. Il suppose la construction d’appartenances groupales et institutionnelles, et simultanément la mise en place de différences structurantes ; l’assurance pour chacun de se savoir participer d’une histoire commune, et celle d’être reconnu dans une place singulière. C’est la qualité d’une telle construction collective qui conditionne la capacité soignante et autorise une plus grande tolérance à la déliaison, aux morcellements, et aux angoisses, inhérents aux rencontres cliniques.","PeriodicalId":39454,"journal":{"name":"Empan","volume":"66 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2023-10-02","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":"{\"title\":\"Le lien soignant, une construction collective\",\"authors\":\"Georges Gaillard\",\"doi\":\"10.3917/empa.131.0025\",\"DOIUrl\":null,\"url\":null,\"abstract\":\"Le lien soignant relève d’un travail de Sisyphe. Il suppose la construction d’appartenances groupales et institutionnelles, et simultanément la mise en place de différences structurantes ; l’assurance pour chacun de se savoir participer d’une histoire commune, et celle d’être reconnu dans une place singulière. C’est la qualité d’une telle construction collective qui conditionne la capacité soignante et autorise une plus grande tolérance à la déliaison, aux morcellements, et aux angoisses, inhérents aux rencontres cliniques.\",\"PeriodicalId\":39454,\"journal\":{\"name\":\"Empan\",\"volume\":\"66 1\",\"pages\":\"0\"},\"PeriodicalIF\":0.0000,\"publicationDate\":\"2023-10-02\",\"publicationTypes\":\"Journal Article\",\"fieldsOfStudy\":null,\"isOpenAccess\":false,\"openAccessPdf\":\"\",\"citationCount\":\"0\",\"resultStr\":null,\"platform\":\"Semanticscholar\",\"paperid\":null,\"PeriodicalName\":\"Empan\",\"FirstCategoryId\":\"1085\",\"ListUrlMain\":\"https://doi.org/10.3917/empa.131.0025\",\"RegionNum\":0,\"RegionCategory\":null,\"ArticlePicture\":[],\"TitleCN\":null,\"AbstractTextCN\":null,\"PMCID\":null,\"EPubDate\":\"\",\"PubModel\":\"\",\"JCR\":\"Q4\",\"JCRName\":\"Social Sciences\",\"Score\":null,\"Total\":0}","platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Empan","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.3917/empa.131.0025","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q4","JCRName":"Social Sciences","Score":null,"Total":0}
Le lien soignant relève d’un travail de Sisyphe. Il suppose la construction d’appartenances groupales et institutionnelles, et simultanément la mise en place de différences structurantes ; l’assurance pour chacun de se savoir participer d’une histoire commune, et celle d’être reconnu dans une place singulière. C’est la qualité d’une telle construction collective qui conditionne la capacité soignante et autorise une plus grande tolérance à la déliaison, aux morcellements, et aux angoisses, inhérents aux rencontres cliniques.