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Algériens et Marocains inhumés dans la France de l’entre-deux-guerres
Les familles des émigrés d’Afrique du Nord craignaient par-dessus tout que ces derniers ne disparaissent au loin, que ce soit métaphoriquement (par la rupture de tout lien) ou au sens le plus dramatique du terme (un décès survenu dans l’anonymat). En France, la mort des « travailleurs immigrés » est pourtant longtemps restée impensée. Ainsi, qui se souvient que des milliers d’Algériens et de Marocains ont été inhumés dans des cimetières français au cours de l’entre-deux-guerres ?