{"title":"令人不安的美","authors":"Bruno Nassim Aboudrar","doi":"10.3917/sr.056.0031","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Il est généralement admis que la peinture classique – la peinture française du Grand Siècle notamment – n’a pas remis en question sa recherche d’une beauté formelle, largement codifiée par un ensemble de règles académiques. En s’appuyant sur une de ces fameuses conférences à l’Académie de peinture, celle donnée en 1676 par René-Antoine Houasse sur le « Beau naturel », ainsi que sur plusieurs exemples artistiques, cet article tend à montrer que la théorie et la pratique picturales du xvii e siècle se sont, au contraire, confrontées à des antinomies touchant à l’idée même de beauté. Loin d’être simple ou tranquille, la beauté, pour ces artistes, est inquiète.","PeriodicalId":493467,"journal":{"name":"Sociétés & Représentations","volume":"7 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2023-10-20","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":"{\"title\":\"La beauté inquiète\",\"authors\":\"Bruno Nassim Aboudrar\",\"doi\":\"10.3917/sr.056.0031\",\"DOIUrl\":null,\"url\":null,\"abstract\":\"Il est généralement admis que la peinture classique – la peinture française du Grand Siècle notamment – n’a pas remis en question sa recherche d’une beauté formelle, largement codifiée par un ensemble de règles académiques. En s’appuyant sur une de ces fameuses conférences à l’Académie de peinture, celle donnée en 1676 par René-Antoine Houasse sur le « Beau naturel », ainsi que sur plusieurs exemples artistiques, cet article tend à montrer que la théorie et la pratique picturales du xvii e siècle se sont, au contraire, confrontées à des antinomies touchant à l’idée même de beauté. Loin d’être simple ou tranquille, la beauté, pour ces artistes, est inquiète.\",\"PeriodicalId\":493467,\"journal\":{\"name\":\"Sociétés & Représentations\",\"volume\":\"7 1\",\"pages\":\"0\"},\"PeriodicalIF\":0.0000,\"publicationDate\":\"2023-10-20\",\"publicationTypes\":\"Journal Article\",\"fieldsOfStudy\":null,\"isOpenAccess\":false,\"openAccessPdf\":\"\",\"citationCount\":\"0\",\"resultStr\":null,\"platform\":\"Semanticscholar\",\"paperid\":null,\"PeriodicalName\":\"Sociétés & Représentations\",\"FirstCategoryId\":\"1085\",\"ListUrlMain\":\"https://doi.org/10.3917/sr.056.0031\",\"RegionNum\":0,\"RegionCategory\":null,\"ArticlePicture\":[],\"TitleCN\":null,\"AbstractTextCN\":null,\"PMCID\":null,\"EPubDate\":\"\",\"PubModel\":\"\",\"JCR\":\"\",\"JCRName\":\"\",\"Score\":null,\"Total\":0}","platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Sociétés & Représentations","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.3917/sr.056.0031","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
Il est généralement admis que la peinture classique – la peinture française du Grand Siècle notamment – n’a pas remis en question sa recherche d’une beauté formelle, largement codifiée par un ensemble de règles académiques. En s’appuyant sur une de ces fameuses conférences à l’Académie de peinture, celle donnée en 1676 par René-Antoine Houasse sur le « Beau naturel », ainsi que sur plusieurs exemples artistiques, cet article tend à montrer que la théorie et la pratique picturales du xvii e siècle se sont, au contraire, confrontées à des antinomies touchant à l’idée même de beauté. Loin d’être simple ou tranquille, la beauté, pour ces artistes, est inquiète.