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Brecht est immoraliste et moralisateur, ce qui semble être une position a priori intenable. Il serait tentant d’en conclure que Brecht n’en est pas à une contradiction près. Cependant un examen attentif des raisons qui l’amènent tout à la fois à défaire et à faire la morale révèle une pensée matérialiste de la morale remarquablement conséquente, sous la forme de ce que nous proposons d’appeler, faute de mieux, « la morale de la bonne cause ».