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Pour prendre le cas de la France, si de nombreuses initiatives ont vu le jour dans l’Enseignement Supérieur, il y a eu peu d’évolutions dans le Secondaire où pourtant les enjeux éducatifs sur les valeurs et les comportements sont déterminants. La pandémie de la Covid-19 a fait découvrir que « l’attention portée à l’autre » devient une nécessité absolue, voir une question de survie, pour soi et pour les autres et que le bien-être relève d’une réussite collective, au sein d’un écosystème auquel chacun doit apporter son soutien et sa valeur. L’OCDE, dans son rapport sur le Futur de l'éducation et des Compétences -Projet 2030, invite à définir des objectifs plus vastes pour l’éducation : le bien-être individuel et collectif, et demande de développer la capacité d’agir de l’apprenant pour « prendre sa place dans le monde et exercer une influence positive sur les autres, les événements et les circonstances ». Quelles sont les soft skills qui permettront aux individus et aux communautés et territoires où ils vivent de mieux s’adapter aux conséquences de la crise du Covid-19 ? Quelles réflexions doit-on alors mener sur les leviers pédagogiques possibles pour répondre à ces questions, avec un focus particulier sur l’interface entre le Secondaire et le Supérieur ? Quelles recherches doit-on entreprendre pour y répondre ? Comment conduire les relations internationales pour faire face aux enjeux des soft skills ? Quelles solidarités et attentions portées à l’autre, devra-t-on mettre en avant pour y parvenir à l’international ? 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Les soft skills au cœur de la révolution éducative
L’importance des valeurs et des compétences comportementales (soft skills) est reconnue autant dans la réussite professionnelle que dans la vie personnelle (familiale, sociale et citoyenne). Les Directeurs des Ressources Humaines (DRH) ne manquent pas de le rappeler dans toutes les enquêtes. L’accélération de la mondialisation des dernières décennies a complexifié l’enjeu : travailler avec des équipes pluridisciplinaires et interculturelles en plusieurs langues, dans un paysage multisite, en mode projet, au croisement d’univers géopolitiques très variés. La réponse éducative a été très inégale d’un pays à l’autre. Pour prendre le cas de la France, si de nombreuses initiatives ont vu le jour dans l’Enseignement Supérieur, il y a eu peu d’évolutions dans le Secondaire où pourtant les enjeux éducatifs sur les valeurs et les comportements sont déterminants. La pandémie de la Covid-19 a fait découvrir que « l’attention portée à l’autre » devient une nécessité absolue, voir une question de survie, pour soi et pour les autres et que le bien-être relève d’une réussite collective, au sein d’un écosystème auquel chacun doit apporter son soutien et sa valeur. L’OCDE, dans son rapport sur le Futur de l'éducation et des Compétences -Projet 2030, invite à définir des objectifs plus vastes pour l’éducation : le bien-être individuel et collectif, et demande de développer la capacité d’agir de l’apprenant pour « prendre sa place dans le monde et exercer une influence positive sur les autres, les événements et les circonstances ». Quelles sont les soft skills qui permettront aux individus et aux communautés et territoires où ils vivent de mieux s’adapter aux conséquences de la crise du Covid-19 ? Quelles réflexions doit-on alors mener sur les leviers pédagogiques possibles pour répondre à ces questions, avec un focus particulier sur l’interface entre le Secondaire et le Supérieur ? Quelles recherches doit-on entreprendre pour y répondre ? Comment conduire les relations internationales pour faire face aux enjeux des soft skills ? Quelles solidarités et attentions portées à l’autre, devra-t-on mettre en avant pour y parvenir à l’international ? Comment par exemple mieux utiliser les pratiques du tourisme pour les intégrer à l’apprentissage des soft skills ?