{"title":"数字转型会让我们过时吗?","authors":"romain Zerbib, romain zerbib","doi":"10.36863/mds.a.25444","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"L’impact de l’intelligence artificielle (IA) sur le marché du travail est un sujet complexe et multifacette, qui touche à la fois à l’économie, à la sociologie et à la politique. L’IA a le potentiel de transformer de nombreux métiers, et cette transformation peut en effet entraîner ce que certains pourraient considérer comme une « prolétarisation » des métiers, ou, pour utiliser un terme peut-être plus précis, une « déqualification » professionnelle dans certains secteurs. Le terme « obsolescence » se réfère généralement au processus par lequel un produit, une technologie ou une compétence devient dépassée, inutile ou inefficace avec le temps. Les compétences humaines peuvent également devenir obsolètes si elles ne sont pas mises à jour pour répondre aux nouvelles exigences du marché du travail. Cela peut se produire en raison de l’automatisation, de l’évolution des technologies ou des changements dans les besoins de l’industrie. L’intelligence artificielle (IA) et l’automatisation ont le potentiel de transformer radicalement le monde du travail, un phénomène qui s’accompagne de plusieurs dynamiques clés. L’une des plus évidentes est l’automatisation des tâches répétitives et routinières, affectant une variété de métiers, qu’ils soient manuels ou hautement qualifiés, comme ceux dans les domaines juridiques, médicaux ou financiers. Cette tendance peut pousser les travailleurs vers des rôles plus fragmentés, des tâches moins spécialisées, ou les amener à superviser des machines au lieu de se livrer au travail spécialisé pour lequel ils ont été formés. Par ailleurs, l’intégration de l’IA dans le lieu de travail peut engendrer une certaine dépendance technologique, notamment l’autonomie des travailleurs face aux décisions dictées par les algorithmes. Cette nouvelle réalité peut affecter divers aspects du travail, des horaires aux tâches spécifiques, en passant par la façon dont les responsabilités sont exécutées. De plus, même si l’automatisation peut entraîner une pression à la baisse sur les salaires et exacerber la précarité de l’emploi, particulièrement pour les rôles les moins qualifiés, il existe un revers de la médaille. L’automatisation peut également stimuler la productivité et créer de la valeur, offrant ainsi des salaires plus élevés et de meilleures conditions pour ceux qui maîtrisent les compétences complémentaires aux nouvelles technologies. Dans cette ère de changement rapide, l’éducation et la formation continuent de devenir indispensables pour les travailleurs cherchant à rester pertinents. Cette nécessité souligne cependant une disparité croissante entre ceux capables d’acquérir de nouvelles compétences et ceux qui sont laissés pour compte. Il est aussi crucial de reconnaître que l’IA n’est pas uniquement synonyme de remplacement d’emplois ; elle est aussi un moteur puissant pour la création de nouveaux rôles, secteurs et opportunités, exigeants de nouvelles compétences et façonnant le marché du travail de manières inédites. En somme, l’IA possède certainement le pouvoir de remodeler la structure et la nature des emplois, occasionnant dans certains cas une déqualification ou une prolétarisation du travail. Toutefois, l’empreinte globale de l’IA sur le monde professionnel sera dictée par une combinaison de facteurs, dont les politiques gouvernementales, les stratégies corporatives, les mouvements du marché du travail, ainsi que les progrès en éducation et formation.","PeriodicalId":100353,"journal":{"name":"Data Science and Management","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2023-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":"{\"title\":\"LA TRANSFORMATION NUMÉRIQUE VA T-ELLE NOUS RENDRE OBSOLÈTES ?\",\"authors\":\"romain Zerbib, romain zerbib\",\"doi\":\"10.36863/mds.a.25444\",\"DOIUrl\":null,\"url\":null,\"abstract\":\"L’impact de l’intelligence artificielle (IA) sur le marché du travail est un sujet complexe et multifacette, qui touche à la fois à l’économie, à la sociologie et à la politique. 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LA TRANSFORMATION NUMÉRIQUE VA T-ELLE NOUS RENDRE OBSOLÈTES ?
L’impact de l’intelligence artificielle (IA) sur le marché du travail est un sujet complexe et multifacette, qui touche à la fois à l’économie, à la sociologie et à la politique. L’IA a le potentiel de transformer de nombreux métiers, et cette transformation peut en effet entraîner ce que certains pourraient considérer comme une « prolétarisation » des métiers, ou, pour utiliser un terme peut-être plus précis, une « déqualification » professionnelle dans certains secteurs. Le terme « obsolescence » se réfère généralement au processus par lequel un produit, une technologie ou une compétence devient dépassée, inutile ou inefficace avec le temps. Les compétences humaines peuvent également devenir obsolètes si elles ne sont pas mises à jour pour répondre aux nouvelles exigences du marché du travail. Cela peut se produire en raison de l’automatisation, de l’évolution des technologies ou des changements dans les besoins de l’industrie. L’intelligence artificielle (IA) et l’automatisation ont le potentiel de transformer radicalement le monde du travail, un phénomène qui s’accompagne de plusieurs dynamiques clés. L’une des plus évidentes est l’automatisation des tâches répétitives et routinières, affectant une variété de métiers, qu’ils soient manuels ou hautement qualifiés, comme ceux dans les domaines juridiques, médicaux ou financiers. Cette tendance peut pousser les travailleurs vers des rôles plus fragmentés, des tâches moins spécialisées, ou les amener à superviser des machines au lieu de se livrer au travail spécialisé pour lequel ils ont été formés. Par ailleurs, l’intégration de l’IA dans le lieu de travail peut engendrer une certaine dépendance technologique, notamment l’autonomie des travailleurs face aux décisions dictées par les algorithmes. Cette nouvelle réalité peut affecter divers aspects du travail, des horaires aux tâches spécifiques, en passant par la façon dont les responsabilités sont exécutées. De plus, même si l’automatisation peut entraîner une pression à la baisse sur les salaires et exacerber la précarité de l’emploi, particulièrement pour les rôles les moins qualifiés, il existe un revers de la médaille. L’automatisation peut également stimuler la productivité et créer de la valeur, offrant ainsi des salaires plus élevés et de meilleures conditions pour ceux qui maîtrisent les compétences complémentaires aux nouvelles technologies. Dans cette ère de changement rapide, l’éducation et la formation continuent de devenir indispensables pour les travailleurs cherchant à rester pertinents. Cette nécessité souligne cependant une disparité croissante entre ceux capables d’acquérir de nouvelles compétences et ceux qui sont laissés pour compte. Il est aussi crucial de reconnaître que l’IA n’est pas uniquement synonyme de remplacement d’emplois ; elle est aussi un moteur puissant pour la création de nouveaux rôles, secteurs et opportunités, exigeants de nouvelles compétences et façonnant le marché du travail de manières inédites. En somme, l’IA possède certainement le pouvoir de remodeler la structure et la nature des emplois, occasionnant dans certains cas une déqualification ou une prolétarisation du travail. Toutefois, l’empreinte globale de l’IA sur le monde professionnel sera dictée par une combinaison de facteurs, dont les politiques gouvernementales, les stratégies corporatives, les mouvements du marché du travail, ainsi que les progrès en éducation et formation.