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D’Homère l’aède jusqu’à Homer… Simpson, ou l’exercice périlleux de la fidélité
Pour Francis Affergan, traduire c’est passer d’une ontologie dans une autre. Ainsi toute traduction se “traduit”-elle par la destruction, relative, d’un texte pour en construire un (ou des) nouveau(x) qui rend(ent) plus ou moins justice au texte source. C’est de cette tension que nait la position radicale de l’impossibilite de la traduction. A cet egard, les textes homeriques offrent depuis des siecles un terreau de reflexion fertile : theoriquement impossibles a rendre, ils ont pourtant en pratique ete “traduits” de dizaines de facons.