{"title":"在温哥华海岸卫生管理局测试CANRISK工具","authors":"D. Papineau, M. Fong","doi":"10.24095/hpcdp.32.1.03f","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"\n Introduction\n Dans le cadre du programme de promotion des modes de vie sains (Healthy Living Program), l’autorité sanitaire Vancouver Coastal Health a lancé la présente étude pilote pour tester et valider le questionnaire d’évaluation du risque de diabète à l’intention des Canadiens (CANRISK) élaboré par l’Agence de la santé publique du Canada en tant qu’outil de dépistage du prédiabète et du diabète sucré (DS) de type 2 non diagnostiqué. Les principaux objectifs consistaient à vérifier la faisabilité et l’acceptabilité du dépistage au moyen de l’outil CANRISK au sein des différents groupes ethniques en milieu urbain, à sensibiliser davantage la population aux facteurs de risque de DS et de prédiabète et à élaborer des ressources permettant de changer les modes de vie.\n \n \n Méthodologie\n Les participants à cette étude ont été recrutés par le biais de groupes communautaires et confessionnels, de cliniques de soins primaires, de courriels intraorganisationnels et par bouche-à-oreille. Ils ont tous rempli le questionnaire CANRISK et passé une épreuve d’hyperglycémie provoquée par voie orale (HGPO), soit individuellement, soit avec leur groupe. Les groupes ont pris part à une brève séance d’information sur la prévention du diabète, et des documents encourageant le changement de mode de vie ont été distribués à tous les participants.\n \n \n Résultats\n Les participants (n = 556) ont été recrutés au sein des groupes ethniques suivants : Asie orientale, Blancs, Asie méridionale et Amérique latine. Dix-sept pour cent d’entre eux ont obtenu des résultats à l’épreuve d’HGPO correspondant au prédiabète et 3 % au DS. Plus de 90 % des participants ont déclaré que la formulation du questionnaire CANRISK était claire et qu’ils avaient obtenu des renseignements utiles sur la façon de réduire leur risque d’être atteint de diabète.\n \n \n Conclusion\n L’utilisation d’une épreuve d’HGPO a eu pour avantage de permettre d’identifier les 11 % de participants de l’échantillon présentant une intolérance au glucose (IG), mais dont les résultats du test de glycémie plasmatique à jeun (GPJ) étaient normaux. 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Mise à l’essai de l’outil CANRISK au sein de l’autorité sanitaire Vancouver Coastal Health
Introduction
Dans le cadre du programme de promotion des modes de vie sains (Healthy Living Program), l’autorité sanitaire Vancouver Coastal Health a lancé la présente étude pilote pour tester et valider le questionnaire d’évaluation du risque de diabète à l’intention des Canadiens (CANRISK) élaboré par l’Agence de la santé publique du Canada en tant qu’outil de dépistage du prédiabète et du diabète sucré (DS) de type 2 non diagnostiqué. Les principaux objectifs consistaient à vérifier la faisabilité et l’acceptabilité du dépistage au moyen de l’outil CANRISK au sein des différents groupes ethniques en milieu urbain, à sensibiliser davantage la population aux facteurs de risque de DS et de prédiabète et à élaborer des ressources permettant de changer les modes de vie.
Méthodologie
Les participants à cette étude ont été recrutés par le biais de groupes communautaires et confessionnels, de cliniques de soins primaires, de courriels intraorganisationnels et par bouche-à-oreille. Ils ont tous rempli le questionnaire CANRISK et passé une épreuve d’hyperglycémie provoquée par voie orale (HGPO), soit individuellement, soit avec leur groupe. Les groupes ont pris part à une brève séance d’information sur la prévention du diabète, et des documents encourageant le changement de mode de vie ont été distribués à tous les participants.
Résultats
Les participants (n = 556) ont été recrutés au sein des groupes ethniques suivants : Asie orientale, Blancs, Asie méridionale et Amérique latine. Dix-sept pour cent d’entre eux ont obtenu des résultats à l’épreuve d’HGPO correspondant au prédiabète et 3 % au DS. Plus de 90 % des participants ont déclaré que la formulation du questionnaire CANRISK était claire et qu’ils avaient obtenu des renseignements utiles sur la façon de réduire leur risque d’être atteint de diabète.
Conclusion
L’utilisation d’une épreuve d’HGPO a eu pour avantage de permettre d’identifier les 11 % de participants de l’échantillon présentant une intolérance au glucose (IG), mais dont les résultats du test de glycémie plasmatique à jeun (GPJ) étaient normaux. Tous les participants dont les résultats de laboratoire étaient anormaux ont pu prendre part à des interventions éducatives de suivi dans leur langue.