Conclusion générale

Les Scombridés ont une valeur économique très importante, ils disposent d’une masse musculaire atteignant 70% de leur masse totale, une proportion des plus élevées des poissons de mer. Ils sont de ce fait très estimé par les consommateurs. D’une manière générale la pêche de ces poissons ciblés par les professionnels tunisiens est une activité destinée en grande partie au marché extérieur. Elle joue un rôle de plus en plus important dans la promotion des exportations et par conséquent dans l’accroissement des recettes en devises. Les prises de ces poissons sont réalisées par les deux madragues de Sidi Daoud et de Monastir, une soixantaine de thoniers senneurs et accessoirement quelques chalutiers. La production nationale étant voisine de 4000 tonnes, la moitié de cette production est constituée de thon rouge. Les petits pélagiques (sardine, sardinelle, anchois, maquereaux, bogue et chinchards) sont également estimés par les consommateurs tunisiens sous toutes ses diverses formes (frais, en conserves, marinades et salaisons). Leurs prix sont relativement des plus abordables. La pêche de ces poissons constitue sans aucun doute avec l’aquaculture, étant donnée la situation de surexploitation de la plupart des pêcheries démersales, les créneaux de développement du secteur de la pêche. Les prises de ces poissons sont réalisées principalement par la pêche au feu et certains petits senneurs cantonnés au golfe de Gabès. La production nationale étant de 30.000 à 35.000tonnes.