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Les forces serbes disposaient aussi de telles munitions et auraient ete utilisees lors du conflit bosniaque, particulierement a Srebrenica. Les auteurs poursuivent leur expose par les armes deployees lors de la guerre froide et developpees pour le compte du KGB afin d’eliminer discretement les opposants au regime refugies a l’Ouest. Ces armes incluent le lanceur PSZh-13, le pistolet sequentiel Troika et l’ingenieux dispositif de lancement 4-S110T a piston captif mis au point par Stechkin. Dissimule sous l’apparence d’un paquet a cigarettes, il pouvait projeter silencieusement une charge de cyanure de potassium. Enfin, le celebre parapluie empoisonne pouvant injecter une bille remplie de ricine (ou une autre phytalbumine de toxicite identique telle que abrine ou curcine) est presente a l’occasion de l’assassinat du dissident bulgare Georgi Markov le 7 septembre 1978. Lors de l’autopsie, la decouverte d’un projectile ayant eclate en 4 ou 5 morceaux doit immediatement alerter le medecin legiste sur l’eventualite d’une munition toxique. Le toxicologue doit s’attacher en premier lieu a la detection de l’aconitine, du cyanure, du suxamethonium, du ditran du BZ ou d’une phytalbumine toxique. L’emploi de telles armes doit faire suspecter une organisation puissante telle que les services de renseignements gouvernementaux, l’armee ou un groupe terroriste. L’existence actuelle du lanceur pyroliquide russe UDAR montre bien que ces armes n’ont pas disparu. 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