Strange Bedfellows: Tragedy and Pornography

Résumé:L’accessibilité des images graphiques et la facilité avec laquelle elles peuvent être remixées grâce aux médias numériques nous invitent à repenser les distinctions entre les genres traditionnels, dont la tragédie et la pornographie. En se servant de l’analyse fondamentale de la tragédie que propose Aristote et d’une définition de travail de la pornographie, l’auteur en réexamine les caractéristiques génériques à la lumière des travaux ultérieurs de théoriciens comme Friedrich Nietzsche, Michel Foucault et George Steiner. Il illustre les résultats des efforts de croisement des genres de diverses façons en explicitant trois films récents : The New Behind the Green Door (2013), Intimité (Intimacy — 2001) et Shame (2011). La première de ces œuvres est une tragédie franchement pornographique ; dans la deuxième, l’exhibition de sexualité explicite se limite à une seule scène ; tandis que dans la troisième, les limites et les attraits de la pornographie sont explorés tant par le truchement du protagoniste consommateur de pornographie que par la récurrence des images de sexualité explicite dans le film lui-même. Une fois soumise aux contraintes morales du récit tragique, la pornographie peut se révéler un puissant agent de revitalisation.Abstract:Ready access to graphic images and the ease of remixing them, made possible by digital media, invite a reconsideration of the distinctions between traditional genres, including tragedy and pornography. Using Aristotle’s fundamental analysis of tragedy and a working definition of pornography, this article re-examines generic traits in light of subsequent theorists, including Friedrich Nietzsche, Michel Foucault, and George Steiner. The consequences of efforts in genre-crossing are variously exemplified by explications of three recent films: The New Behind the Green Door (2013), Intimacy (2001), and Shame (2011). The first of these works is a fully pornographic tragedy; the second confines the hard-core spectacle to a single scene, while the third explores the limitations and attractions of pornography through both the porn-consuming protagonist and the repeated verging upon hard-core spectacle in the film itself. Once subjected to the moral constraints of tragic narrative, pornography may prove to be a potent agent of revitalization.