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Le Doozi, chœur rythmique du Didiga de Zadi Zaourou
Si le theâtre est mimesis, spectacle, cette forme d’expression artistique existe dans l’Afrique traditionnelle. Ces arts specifiques aux differentes regions et qui s’apparentent au theâtre ont pour nom : koteba, mvet, didiga, etc. Jouant un role social, economique, religieux, politique important, ces expressions dramatiques se faisaient, non pas par le theâtre tel que les Grecs vont l’experimenter et plus tard toutes les societes occidentales. Il est, de ce point de vue, evident de les analyser, selon des criteres esthetiques propres. Cependant, en tenant compte de l’histoire coloniale de l’Afrique et de l’avenement d’un monde moderne globalise, il est necessaire d’inscrire et d’apprehender aujourd’hui ces formes d’expressions dramatiques dans une vision globalisante, dans un choix eclectique. Telle est en realite la demarche de Zadi Zaourou qui reprend le didiga du pays bete ivoirien pour lui donner un echo plus important et le faire exprimer dans cette societe de rencontres. Le didiga est un spectacle dramatique d’initiation, de quete, de l’entre deux, symbolise par un des personnages recurrents, le Doozi, chœur rythmique du didiga. Parce que sa situation releve toujours de l’extraordinaire, du surreel, Zadi Zaourou, le theoricien du genre, le definit comme un art de l’impensable que cette contribution vise a decrypter.