Elena Stancanelli, V. Chauvin, Guillaume Chevillon, Odile Chagny, Hélène Baudchon, G. Dupont, C. Mathieu, Christine Rifflart, Danielle Schweisguth, Hervé Péléraux, Xavier Timbeau, Éric Heyer, Matthieu Lemoine, Paola Veroni, Amel Falah
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L’annee 2003 aura ete assez desastreuse pour la zone euro sur le plan des echanges exterieurs, qui ont contribue tres negativement a la croissance. Ces evolutions sont pour une part imputables a l’atonie prolongee du commerce mondial observee depuis 2000, mais resultent avant tout de l’appreciation du taux de change effectif de l’euro enclenchee fin 2001, dont les effets negatifs sur la croissance ont commence a se faire pleinement sentir. La croissance de la zone s’en est trouvee amputee de 0,7 point de croissance en 2003, et si notre prevision table sur une stabilisation de la parite euro/dollar, les effets de l’appreciation passee entraineraient encore un deficit de pres de 1 point de croissance pour l’annee 2004. L’ampleur de l’appreciation du taux de change effectif de l’euro, sans precedent sur la derniere decennie, a permis de contenir jusqu’a present les effets de la hausse du prix du petrole en dollars et, plus recemment, des matieres premieres. Enfin, les evolutions recentes du commerce mondial et des taux de change ont mis a rude epreuve la capacite de resistance des grandes economies de la zone. Les trois dernieres annees ont ainsi a la fois marque la « renaissance » de la puissance commerciale allemande, mais aussi revele les fragilites des modalites de l’integration internationale de la France et de l’Italie.