{"title":"美洲栗子的概况","authors":"R. Price","doi":"10.26443/rcfr.v2i1.384","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Le marronnage était une forme de résistance capitale pour les esclaves, qu’elle fût entreprise par des individus seuls, par des petits groupes, ou dans de grandes rébellions de masse. Partout, des communautés marronnes se dressaient comme des défis héroïques devant l’autorité coloniale, comme preuves vivantes de l’existence d’une conscience esclave, qui refusait d’être limitée par la conception ou la manipulation des Blancs.\nPendant plus de quatre siècles, des communautés fondées par des esclaves auto-libérés se sont répandues aux marges de l’Amérique des plantations du Brésil au sud-est des États-Unis, du Pérou au sud-ouest des États-Unis. Connues en espagnol sous le nom de Palenques et en brésilien comme quilombos ou mocambos, ces nouvelles sociétés étaient d’échelles diverses : minuscules bandes éteintes en moins d’une année ou puissants États comptant des milliers de membres, se perpétuant sur des générations voire des siècles. Cette étude a pour objectif de présenter le marronnage et les Marrons aux Amériques, dans tous les territoires et toutes les langues et permettre de comprendre les raisons pour lesquelles le marron est érigé en héros dans les espaces anciennement colonisés.","PeriodicalId":216173,"journal":{"name":"Recherches Francophones: Revue de l'Association internationale d'étude des littératures et des cultures de l'espace francophone (AIELCEF)","volume":"29 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2022-06-30","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":"{\"title\":\"aperçu des marrons aux Amériques\",\"authors\":\"R. Price\",\"doi\":\"10.26443/rcfr.v2i1.384\",\"DOIUrl\":null,\"url\":null,\"abstract\":\"Le marronnage était une forme de résistance capitale pour les esclaves, qu’elle fût entreprise par des individus seuls, par des petits groupes, ou dans de grandes rébellions de masse. Partout, des communautés marronnes se dressaient comme des défis héroïques devant l’autorité coloniale, comme preuves vivantes de l’existence d’une conscience esclave, qui refusait d’être limitée par la conception ou la manipulation des Blancs.\\nPendant plus de quatre siècles, des communautés fondées par des esclaves auto-libérés se sont répandues aux marges de l’Amérique des plantations du Brésil au sud-est des États-Unis, du Pérou au sud-ouest des États-Unis. Connues en espagnol sous le nom de Palenques et en brésilien comme quilombos ou mocambos, ces nouvelles sociétés étaient d’échelles diverses : minuscules bandes éteintes en moins d’une année ou puissants États comptant des milliers de membres, se perpétuant sur des générations voire des siècles. Cette étude a pour objectif de présenter le marronnage et les Marrons aux Amériques, dans tous les territoires et toutes les langues et permettre de comprendre les raisons pour lesquelles le marron est érigé en héros dans les espaces anciennement colonisés.\",\"PeriodicalId\":216173,\"journal\":{\"name\":\"Recherches Francophones: Revue de l'Association internationale d'étude des littératures et des cultures de l'espace francophone (AIELCEF)\",\"volume\":\"29 1\",\"pages\":\"0\"},\"PeriodicalIF\":0.0000,\"publicationDate\":\"2022-06-30\",\"publicationTypes\":\"Journal Article\",\"fieldsOfStudy\":null,\"isOpenAccess\":false,\"openAccessPdf\":\"\",\"citationCount\":\"0\",\"resultStr\":null,\"platform\":\"Semanticscholar\",\"paperid\":null,\"PeriodicalName\":\"Recherches Francophones: Revue de l'Association internationale d'étude des littératures et des cultures de l'espace francophone (AIELCEF)\",\"FirstCategoryId\":\"1085\",\"ListUrlMain\":\"https://doi.org/10.26443/rcfr.v2i1.384\",\"RegionNum\":0,\"RegionCategory\":null,\"ArticlePicture\":[],\"TitleCN\":null,\"AbstractTextCN\":null,\"PMCID\":null,\"EPubDate\":\"\",\"PubModel\":\"\",\"JCR\":\"\",\"JCRName\":\"\",\"Score\":null,\"Total\":0}","platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Recherches Francophones: Revue de l'Association internationale d'étude des littératures et des cultures de l'espace francophone (AIELCEF)","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.26443/rcfr.v2i1.384","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
Le marronnage était une forme de résistance capitale pour les esclaves, qu’elle fût entreprise par des individus seuls, par des petits groupes, ou dans de grandes rébellions de masse. Partout, des communautés marronnes se dressaient comme des défis héroïques devant l’autorité coloniale, comme preuves vivantes de l’existence d’une conscience esclave, qui refusait d’être limitée par la conception ou la manipulation des Blancs.
Pendant plus de quatre siècles, des communautés fondées par des esclaves auto-libérés se sont répandues aux marges de l’Amérique des plantations du Brésil au sud-est des États-Unis, du Pérou au sud-ouest des États-Unis. Connues en espagnol sous le nom de Palenques et en brésilien comme quilombos ou mocambos, ces nouvelles sociétés étaient d’échelles diverses : minuscules bandes éteintes en moins d’une année ou puissants États comptant des milliers de membres, se perpétuant sur des générations voire des siècles. Cette étude a pour objectif de présenter le marronnage et les Marrons aux Amériques, dans tous les territoires et toutes les langues et permettre de comprendre les raisons pour lesquelles le marron est érigé en héros dans les espaces anciennement colonisés.