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“Pourquoi la musique des XIIIèmes, XIVèmes, XVèmes et XVIèmes siècles, dans les longs cheminements qu’elle a suivis, en partant des monodies du plain-chant, en superposant et enchevêtrant des lignes mélodiques différentes, en en compliquant de plus en plus les combinaisons, pourquoi cette musique a-t-elle fini par se fixer sur cette échelle plutôt que sur celles dont elle était sortie ? Eh bien, c’est parce que, peu à peu, au cours d’une très lente évolution, l’oreille a fini par reconnâıtre dans certaines agrégations de sons, d’abord fortuites puis, une fois l’attention arrêtée sur elles, de plus en plus recherchées en elles-mêmes, une plénitude de sonorité, une sensation d’équilibre, un certain hédonisme.” Henry Barraud