Les G.I. et l’expérience au feu, les comportements des combattants face à la mort

Inhérente au combat, la peur éprouvée par les soldats américains au cours de la bataille de Normandie, entre le 6 juin et le 21 août 1944, s’est traduite dans les faits par une multitude de comportements permettant au chercheur de mesurer le degré d’inquiétude face à la mort. Parmi les nombreux signes indicateurs de la peur de mourir, le refus de combattre nous interpelle car il met en lumière une prise de conscience progressive, de la part des combattants, de leur vulnérabilité au feu. N’étaient-ils pas tout simplement des hommes arrachés à la sphère civile, trop peu préparés à faire face aux horreurs quotidiennes de la sphère guerrière ? C’est l’enseignement que l’on peut tirer de « l’étude de cas » ci-dessous.