W. Hornebeck, Hervé Emonard, F. Maquart, G. Bellon
{"title":"细胞外基质引导的蛋白质分解","authors":"W. Hornebeck, Hervé Emonard, F. Maquart, G. Bellon","doi":"10.1051/JBIO/2003197010025","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"La degradation de la matrice extracellulaire (MEC) au cours des processus physiopathologiques implique essentiellement deux systemes proteolytiques : celui constitue par des activateurs du plasminogene et du plasminogene (systeme de la plasmine), et celui formant la famille des metalloproteinases matricielles (MMPs). Les activites de ces enzymes sont regies par des cascades proteolytiques formees dans l’espace pericellulaire ou des assemblages multiproteiques (integrines, proteinases, elements matriciels, inhibiteurs, activateurs...) participent a l’activite catalytique au niveau de structures membranaires (invadopodes, caveoles).L’action de ces proteinases engendre la formation de peptides matriciels (matricryptines, matrikines) qui, par retro-controle, peuvent reguler l’expression de ces MMPs ; ces memes enzymes (notamment les gelatinases) sont egalement capables d’activer certains facteurs de croissance comme le pro TGFβ, ou liberer ces facteurs ancres au sein de la MEC.Les interactions entre les formes zymogenes des gelatinases avec certains composants matriciels sont susceptibles de stimuler l’activation de ces enzymes par differents mecanismes; finalement des proteines matricellulaires : les thrombospondines 1 et 2 peuvent reguler ces enzymes par endocytose.Cette notion de proteolyse dirigee par la MEC suggere la possibilite d’utiliser certains peptides ou pseudopeptides matriciels afin de controler notamment l’invasion cellulaire.","PeriodicalId":150011,"journal":{"name":"Biologie aujourd'hui","volume":"31 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"1","resultStr":"{\"title\":\"Protéolyse dirigée par la matrice extracellulaire\",\"authors\":\"W. Hornebeck, Hervé Emonard, F. Maquart, G. Bellon\",\"doi\":\"10.1051/JBIO/2003197010025\",\"DOIUrl\":null,\"url\":null,\"abstract\":\"La degradation de la matrice extracellulaire (MEC) au cours des processus physiopathologiques implique essentiellement deux systemes proteolytiques : celui constitue par des activateurs du plasminogene et du plasminogene (systeme de la plasmine), et celui formant la famille des metalloproteinases matricielles (MMPs). Les activites de ces enzymes sont regies par des cascades proteolytiques formees dans l’espace pericellulaire ou des assemblages multiproteiques (integrines, proteinases, elements matriciels, inhibiteurs, activateurs...) participent a l’activite catalytique au niveau de structures membranaires (invadopodes, caveoles).L’action de ces proteinases engendre la formation de peptides matriciels (matricryptines, matrikines) qui, par retro-controle, peuvent reguler l’expression de ces MMPs ; ces memes enzymes (notamment les gelatinases) sont egalement capables d’activer certains facteurs de croissance comme le pro TGFβ, ou liberer ces facteurs ancres au sein de la MEC.Les interactions entre les formes zymogenes des gelatinases avec certains composants matriciels sont susceptibles de stimuler l’activation de ces enzymes par differents mecanismes; finalement des proteines matricellulaires : les thrombospondines 1 et 2 peuvent reguler ces enzymes par endocytose.Cette notion de proteolyse dirigee par la MEC suggere la possibilite d’utiliser certains peptides ou pseudopeptides matriciels afin de controler notamment l’invasion cellulaire.\",\"PeriodicalId\":150011,\"journal\":{\"name\":\"Biologie aujourd'hui\",\"volume\":\"31 1\",\"pages\":\"0\"},\"PeriodicalIF\":0.0000,\"publicationDate\":\"1900-01-01\",\"publicationTypes\":\"Journal Article\",\"fieldsOfStudy\":null,\"isOpenAccess\":false,\"openAccessPdf\":\"\",\"citationCount\":\"1\",\"resultStr\":null,\"platform\":\"Semanticscholar\",\"paperid\":null,\"PeriodicalName\":\"Biologie aujourd'hui\",\"FirstCategoryId\":\"1085\",\"ListUrlMain\":\"https://doi.org/10.1051/JBIO/2003197010025\",\"RegionNum\":0,\"RegionCategory\":null,\"ArticlePicture\":[],\"TitleCN\":null,\"AbstractTextCN\":null,\"PMCID\":null,\"EPubDate\":\"\",\"PubModel\":\"\",\"JCR\":\"\",\"JCRName\":\"\",\"Score\":null,\"Total\":0}","platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Biologie aujourd'hui","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.1051/JBIO/2003197010025","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
La degradation de la matrice extracellulaire (MEC) au cours des processus physiopathologiques implique essentiellement deux systemes proteolytiques : celui constitue par des activateurs du plasminogene et du plasminogene (systeme de la plasmine), et celui formant la famille des metalloproteinases matricielles (MMPs). Les activites de ces enzymes sont regies par des cascades proteolytiques formees dans l’espace pericellulaire ou des assemblages multiproteiques (integrines, proteinases, elements matriciels, inhibiteurs, activateurs...) participent a l’activite catalytique au niveau de structures membranaires (invadopodes, caveoles).L’action de ces proteinases engendre la formation de peptides matriciels (matricryptines, matrikines) qui, par retro-controle, peuvent reguler l’expression de ces MMPs ; ces memes enzymes (notamment les gelatinases) sont egalement capables d’activer certains facteurs de croissance comme le pro TGFβ, ou liberer ces facteurs ancres au sein de la MEC.Les interactions entre les formes zymogenes des gelatinases avec certains composants matriciels sont susceptibles de stimuler l’activation de ces enzymes par differents mecanismes; finalement des proteines matricellulaires : les thrombospondines 1 et 2 peuvent reguler ces enzymes par endocytose.Cette notion de proteolyse dirigee par la MEC suggere la possibilite d’utiliser certains peptides ou pseudopeptides matriciels afin de controler notamment l’invasion cellulaire.