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Phénoménologie et psychanalyse : une problématique « parenté »
Il s'agira de faire etat, en amont de la question d’un dialogue possible, de ce qui a ete jusqu’a maintenant peu evoque dans les divers articles de cet ouvrage, a savoir de ce qui separe ces deux champs theoriques : la phenomenologie et la psychanalyse. Non pas dans le but de refuter la possibilite de tout dialogue entre ces deux discours (l’alterite n’a jamais rendu impossible le dialogue puisque celui-ci nait d’un ecart). Mais dans le but de mettre en question la « parente » de l’une avec l’autre. C’est en effet par ce terme que Merleau-Ponty designait le rapport de la phenomenologie et de la psychanalyse, souhaitant meme, disait-il, « aggraver » cette parente. Dans sa Preface a Hesnard de 1961 , il affirme a cet egard qu’elles « se dirigent toutes deux vers la meme latence », soutenant par la que la quete de l’une et de l’autre a defaut d’adopter une methode semblable comportent un meme horizon. On ne s’etonne pas assez de ce rapprochement qu’opere Merleau-Ponty entre ce que la phenomenologie a nomme le pre-reflexif et la psychanalyse l’inconscient. Aussi s’agira-t-il premierement de faire entendre l’originalite d’une telle affirmation dans le contexte phenomenologico-psychanalytique. Puis d’ouvrir des pistes pour envisager les difficultes qui demeurent a supposer une telle parente si l’on souhaite conserver son tranchant a l’invention freudienne.