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摘要
西塞罗(Leg. 3.10)明确证明了这一事实,即omnes magistratus auspicium iudiciumque habento。由人民投票进行的无缺陷选举(法律创造)足以使未成年治安官(populi Romani)获得iusta的权力,并能够获得完全有效的未成年贵族公共赞助。另一方面,更大的magistratus cum imperio——最初的patricii magistratus——还必须有一个lex curiata de imperio,以确认他们在他们的统治权下所拥有的最重要的赞助确实是publimaxima patriciorum。这样一来,他们的统治权就变成了“iustum”(默认情况下,他们的整个统治权也是如此)。就算年底至少有一个传统,有影响力的时光是共和国时期皇家imperio curiates实践提出法律,这是不无道理的假设这个习俗的体制只住一天,日前在公元前4世纪和激烈的政治斗争,几十年后,醒来时最终将确保每一个法律保证定期进入领事馆。
Cicéron (Leg. 3.10) atteste explicitement le fait que omnes magistratus auspicium iudiciumque habento. Une élection sans vice de forme (iure creatio) par un vote du peuple était suffisante pour que les minores magistratus (populi Romani) acquièrent une iusta potestas et puissent prendre des auspicia patriciorum publica minora parfaitement valides. Par contre, les maiores magistratus cum imperio – les magistratus patricii originels – devaient détenir en outre une lex curiata de imperio, afin de confirmer que les auspices qu’ils détiendraient en vertu de leur imperium, d’une importance capitale, étaient bien les auspicia patriciorum publica maxima. Ce faisant, leur imperium devenait «iustum » (ainsi que, par défaut, toute leur magistrature). Même si au moins une tradition influente à la fin de la République faisait remonter à la période royale la pratique de présenter des lois curiates de imperio, il n’est pas déraisonnable de supposer que cette coutume institutionnelle ne vit le jour que plus tard, au cours du ive siècle avant notre ère et après plusieurs décennies de luttes politiques acharnées, lorsque la plèbe réussit finalement à s’assurer par une garantie légale l’accès régulier au consulat.