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Le sexe a été théoriquement et discursivement institué comme binarité biologique et invariant anthropologique, fondements de relations nécessaires. Extrapolé des corps, le « savoir du sexe » les réintègre en normativité – et donc en possibles pathologies de la sexualité. De Beauvoir à Butler, c’est à l’interstice de ces intrications qu’agit le féminisme, en venant les troubler. C’est alors une herméneutique du trouble que cet article tente de retracer, et que l’écriture de Violette Leduc vient incarner.