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Trajectoire résidentielle des déplacé·e·s internes et migrant·e·s à Ouagadougou
Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso est une métropole en forte croissance démographique et spatiale, avec une population aujourd’hui estimée à 3 millions d’habitants pour une superficie de 518 km2. Cette dynamique rapide est liée à la croissance naturelle et à une migration importante, à la fois internationale, avec les déplacés du conflit ivoirien au cours des années 2000, et interne, avec la persistance de flux migratoires d’origine rurale. Selon l’observatoire de la population de Ouagadougou (OPO), 71 % des adultes de plus de 15 ans ne sont pas né·e·s dans la capitale. Cette croissance soutenue exerce une pression extrêmement forte sur la situation résidentielle des natifs et des migrants, contraints très souvent à loger dans les quartiers périphériques lotis et non lotis. Cet article analyse, les trajectoires résidentielles des migrant·e·s internes et internationaux à Ouagadougou. Cette analyse s’appuie sur un état de l’art des migrations urbaines au Burkina Faso, et des données de l’étude « Ouaga 2009 », utilisées dans le cadre de nos recherches doctorales. Ainsi, l’article aborde les points sur les lieux de naissance des Ouagalais·es, les flux migratoires, les quartiers d’accueil à l’arrivée et les motifs des migrations vers Ouagadougou, ainsi que les trajectoires résidentielles.