{"title":"丧葬机","authors":"J. Baetens","doi":"10.4000/recherchestravaux.3047","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Le present essai analyse le traitement du deuil a travers l’exemple d’un film de Gerard Courant, A travers l’univers (2008). Le realisateur y filme le retour a un lieu doublement marque par son vecu personnel et l’histoire avec une grande hache, Saint-Marcellin, dans un esprit qui s’inspire de l’esthetique de l’infra-ordinaire et de l’ecriture a contrainte. Apparemment, le film se contente de montrer en soixante-dix-neuf minutes les 127 rues et 17 places de la ville (d’abord la plaque qui les identifie, puis un long plan fixe d’exactement vingt secondes pris depuis l’une des extremites de la rue ou de la place). Peu a peu, un malaise s’installe, que la chanson finale de Barbara, Mon enfance, permet de situer dans sa juste perspective, celle du deuil.","PeriodicalId":429136,"journal":{"name":"Recherches & travaux","volume":"10 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2020-11-12","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":"{\"title\":\"Machines à deuil\",\"authors\":\"J. Baetens\",\"doi\":\"10.4000/recherchestravaux.3047\",\"DOIUrl\":null,\"url\":null,\"abstract\":\"Le present essai analyse le traitement du deuil a travers l’exemple d’un film de Gerard Courant, A travers l’univers (2008). Le realisateur y filme le retour a un lieu doublement marque par son vecu personnel et l’histoire avec une grande hache, Saint-Marcellin, dans un esprit qui s’inspire de l’esthetique de l’infra-ordinaire et de l’ecriture a contrainte. Apparemment, le film se contente de montrer en soixante-dix-neuf minutes les 127 rues et 17 places de la ville (d’abord la plaque qui les identifie, puis un long plan fixe d’exactement vingt secondes pris depuis l’une des extremites de la rue ou de la place). Peu a peu, un malaise s’installe, que la chanson finale de Barbara, Mon enfance, permet de situer dans sa juste perspective, celle du deuil.\",\"PeriodicalId\":429136,\"journal\":{\"name\":\"Recherches & travaux\",\"volume\":\"10 1\",\"pages\":\"0\"},\"PeriodicalIF\":0.0000,\"publicationDate\":\"2020-11-12\",\"publicationTypes\":\"Journal Article\",\"fieldsOfStudy\":null,\"isOpenAccess\":false,\"openAccessPdf\":\"\",\"citationCount\":\"0\",\"resultStr\":null,\"platform\":\"Semanticscholar\",\"paperid\":null,\"PeriodicalName\":\"Recherches & travaux\",\"FirstCategoryId\":\"1085\",\"ListUrlMain\":\"https://doi.org/10.4000/recherchestravaux.3047\",\"RegionNum\":0,\"RegionCategory\":null,\"ArticlePicture\":[],\"TitleCN\":null,\"AbstractTextCN\":null,\"PMCID\":null,\"EPubDate\":\"\",\"PubModel\":\"\",\"JCR\":\"\",\"JCRName\":\"\",\"Score\":null,\"Total\":0}","platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Recherches & travaux","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.4000/recherchestravaux.3047","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
Le present essai analyse le traitement du deuil a travers l’exemple d’un film de Gerard Courant, A travers l’univers (2008). Le realisateur y filme le retour a un lieu doublement marque par son vecu personnel et l’histoire avec une grande hache, Saint-Marcellin, dans un esprit qui s’inspire de l’esthetique de l’infra-ordinaire et de l’ecriture a contrainte. Apparemment, le film se contente de montrer en soixante-dix-neuf minutes les 127 rues et 17 places de la ville (d’abord la plaque qui les identifie, puis un long plan fixe d’exactement vingt secondes pris depuis l’une des extremites de la rue ou de la place). Peu a peu, un malaise s’installe, que la chanson finale de Barbara, Mon enfance, permet de situer dans sa juste perspective, celle du deuil.