Les déterminants de l’adoption de certaines bonnes pratiques culturales avant récolte de la noix de cajou en Côte d’Ivoire

Résumé: L’objectif de cet article est d’identifier les déterminants de l’adoption des bonnes pratiques culturales de la noix de cajou. Les résultats de l’estimation du modèle logit multinomial non ordonné montrent que les variables sociales telles que la localisation et le niveau d’éducation (primaire, lycée et autre formation) favorisent l’adoption des bonnes pratiques de la noix de cajou avant la récolte. Par contre, l’adoption de certaines bonnes pratiques culturales au niveau de l’anacarde diminue avec l’âge du chef d’exploitant ainsi que la taille du ménage. À cet effet, les structures d’encadrement doivent cibler des formations complémentaires sur les techniques agricoles dans les régions de production afin d’améliorer les taux d’une adoption des bonnes pratiques culturales au niveau de la noix de cajou. Ce qui va induire une dynamique durable de croissance des rendements agricoles dont les avantages se feront ressentir à la fois sur les exploitants agricoles mais aussi au niveau macroéconomique. Mots-clés : Bonnes pratiques culturales, noix de cajou ou anacarde, Côte d’Ivoire, multinomial. Summary: This article purports to identify the determinants of the adoption of good agricultural practices of the cashew nut. The results of the estimation of the unordered multinomial logit model show that social variables such as location and level of education (primary, secondary and other) favor the adoption of good cashew practices prior to harvest. On the other hand, the adoption of certain cashew nut good farming practices decreases with the age of the farmer and the size of the household. To this end, supervisory structures should target further training on agricultural techniques in production regions in order to improve the rates of adoption of good cultivation practices at the cashew nut level. This will induce a sustained dynamic of growth in agricultural yields, the benefits of which will be felt not only on farmers but also at the macroeconomic level.