{"title":"飞往加拿大:雅各劳伦斯、以实玛利里德和劳伦斯山中的应许之地和想象的家园","authors":"J.T.J. Bak","doi":"10.3406/ranam.2013.1445","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"On se penche, dans cet essai, sur la représentation visuelle et littéraire du Canada qui serait cette utopie imaginée comme le terme de l’exil et du déracinement expérimentés dans la fuite loin de l’esclavage que l’on trouve dans l’œuvre de trois artistes Nord-Américains contemporains : (a) Harriet and the Promised Land (1967), une série de peintures narratives par l’artiste Noir Américain Jacob Lawrence ; (b) Flight to Canada (1976), une replongée postmoderne dans l’écriture de l’esclavage par le romancier noir Américain Ishmael Reed ; et (c) The Book of Negroes (2007) du Canadien Lawrence Hill. En considérant ces trois œuvres comme un triptyque intertextuel réunissant différents modes de représentation de la quête d’une «terre promise», d’une «patrie imaginaire» de liberté et d’appartenance, je vise à mettre en évidence la dynamique de la représentation, dans la mesure où chacune de ces œuvres revisite l’histoire de l’esclavage et de la traite à sa manière et offre une relecture différente des motifs de l’exil et du retour, de la diaspora et de la patrie en fonction du genre narratif adopté : une série de tableaux à visée éducative se nourrissant d’une esthétique moderniste, une narration ironiquement subversive d’un sombre comique postmoderne, et, sur un mode épique, des épisodes de réalisme transnational.","PeriodicalId":440534,"journal":{"name":"Recherches anglaises et nord-américaines","volume":"179 ","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"1900-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":"{\"title\":\"Flights to Canada : Promised lands and imaginary homelands in Jacob Lawrence, Ishmael Reed and Lawrence Hill\",\"authors\":\"J.T.J. Bak\",\"doi\":\"10.3406/ranam.2013.1445\",\"DOIUrl\":null,\"url\":null,\"abstract\":\"On se penche, dans cet essai, sur la représentation visuelle et littéraire du Canada qui serait cette utopie imaginée comme le terme de l’exil et du déracinement expérimentés dans la fuite loin de l’esclavage que l’on trouve dans l’œuvre de trois artistes Nord-Américains contemporains : (a) Harriet and the Promised Land (1967), une série de peintures narratives par l’artiste Noir Américain Jacob Lawrence ; (b) Flight to Canada (1976), une replongée postmoderne dans l’écriture de l’esclavage par le romancier noir Américain Ishmael Reed ; et (c) The Book of Negroes (2007) du Canadien Lawrence Hill. En considérant ces trois œuvres comme un triptyque intertextuel réunissant différents modes de représentation de la quête d’une «terre promise», d’une «patrie imaginaire» de liberté et d’appartenance, je vise à mettre en évidence la dynamique de la représentation, dans la mesure où chacune de ces œuvres revisite l’histoire de l’esclavage et de la traite à sa manière et offre une relecture différente des motifs de l’exil et du retour, de la diaspora et de la patrie en fonction du genre narratif adopté : une série de tableaux à visée éducative se nourrissant d’une esthétique moderniste, une narration ironiquement subversive d’un sombre comique postmoderne, et, sur un mode épique, des épisodes de réalisme transnational.\",\"PeriodicalId\":440534,\"journal\":{\"name\":\"Recherches anglaises et nord-américaines\",\"volume\":\"179 \",\"pages\":\"0\"},\"PeriodicalIF\":0.0000,\"publicationDate\":\"1900-01-01\",\"publicationTypes\":\"Journal Article\",\"fieldsOfStudy\":null,\"isOpenAccess\":false,\"openAccessPdf\":\"\",\"citationCount\":\"0\",\"resultStr\":null,\"platform\":\"Semanticscholar\",\"paperid\":null,\"PeriodicalName\":\"Recherches anglaises et nord-américaines\",\"FirstCategoryId\":\"1085\",\"ListUrlMain\":\"https://doi.org/10.3406/ranam.2013.1445\",\"RegionNum\":0,\"RegionCategory\":null,\"ArticlePicture\":[],\"TitleCN\":null,\"AbstractTextCN\":null,\"PMCID\":null,\"EPubDate\":\"\",\"PubModel\":\"\",\"JCR\":\"\",\"JCRName\":\"\",\"Score\":null,\"Total\":0}","platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Recherches anglaises et nord-américaines","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.3406/ranam.2013.1445","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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摘要
弯下腰,有人在此测试的视觉表现和文学上,加拿大将这个乌托邦想象的那样结束流放和背井离乡逃亡经验远的奴役中发现的三个北美当代艺术家的作品:(a) (Harriet and the Land》(1967),一系列承诺由美国黑人艺术家雅各布·劳伦斯叙事绘画;(b)《飞往加拿大的航班》(Flight to Canada, 1976),美国黑人小说家伊什梅尔·里德(Ishmael Reed)对奴隶制写作的后现代复兴;(c)加拿大劳伦斯·希尔的《黑人之书》(2007)。背诵这三个作品作为一个三部曲intertextuel聚集不同的表述方式寻求一个假想的祖国«»»、«应许之地的自由和归属感,我力求突出动态代理,因为这些作品在重温历史的奴隶制和贩卖以其独特的方式和重读了流放归来》和动机的不同,根据所采用的叙事类型:一系列以现代主义美学为基础的教育绘画,对黑暗的后现代喜剧具有讽刺意味的颠覆性叙事,以及史诗风格的跨国现实主义情节。
Flights to Canada : Promised lands and imaginary homelands in Jacob Lawrence, Ishmael Reed and Lawrence Hill
On se penche, dans cet essai, sur la représentation visuelle et littéraire du Canada qui serait cette utopie imaginée comme le terme de l’exil et du déracinement expérimentés dans la fuite loin de l’esclavage que l’on trouve dans l’œuvre de trois artistes Nord-Américains contemporains : (a) Harriet and the Promised Land (1967), une série de peintures narratives par l’artiste Noir Américain Jacob Lawrence ; (b) Flight to Canada (1976), une replongée postmoderne dans l’écriture de l’esclavage par le romancier noir Américain Ishmael Reed ; et (c) The Book of Negroes (2007) du Canadien Lawrence Hill. En considérant ces trois œuvres comme un triptyque intertextuel réunissant différents modes de représentation de la quête d’une «terre promise», d’une «patrie imaginaire» de liberté et d’appartenance, je vise à mettre en évidence la dynamique de la représentation, dans la mesure où chacune de ces œuvres revisite l’histoire de l’esclavage et de la traite à sa manière et offre une relecture différente des motifs de l’exil et du retour, de la diaspora et de la patrie en fonction du genre narratif adopté : une série de tableaux à visée éducative se nourrissant d’une esthétique moderniste, une narration ironiquement subversive d’un sombre comique postmoderne, et, sur un mode épique, des épisodes de réalisme transnational.