S.M. Ikama , M.F. Nkoua , T.R. Gombet , J. Makani , S. Mongo-Ngamami , L.I. Ondze-Kafata , B.F. Ellenga-Mbolla , G. Kimbally-Kaky
{"title":"Évaluation du risque de maladie thromboembolique veineuse et de sa prévention chez des patients hospitalisés à Brazzaville","authors":"S.M. Ikama , M.F. Nkoua , T.R. Gombet , J. Makani , S. Mongo-Ngamami , L.I. Ondze-Kafata , B.F. Ellenga-Mbolla , G. Kimbally-Kaky","doi":"10.1016/j.jmv.2016.02.001","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><h3>Objectifs</h3><p>Identifier les patients à risque de maladie thromboembolique veineuse et évaluer la pratique de sa prévention.</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>Il s’est agi d’une étude prospective, observationnelle et descriptive, de type « un jour donné ». Elle concernait les patients adultes hospitalisés dans les services de médecine, de chirurgie et de gynécologie-obstétrique du CHU de Brazzaville. L’inclusion était systématique. Du 1<sup>er</sup> au 4 juillet 2014, nous avons recensé 292 patients. L’évaluation du niveau de risque et de la pratique de la prévention de la maladie thromboembolique veineuse a été faite selon les recommandations de l’American College of Chest Physicians version 2004.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>L’étude a porté sur 214 patients (73,3 %) considérés comme à risque de maladie thromboembolique veineuse. Il s’agissait de 92 hommes (43 %) et 122 femmes (57 %), âgés en moyenne de 46<!--> <!-->±<!--> <!-->17,7<!--> <!-->ans (extrêmes : 18 et 88<!--> <!-->ans). Les patients se répartissaient en 83 (38,7 %) pour les services de médecine, 82 (38 %) pour les services de chirurgie et 49 (23 %) pour le service de gynécologie-obstétrique. Le risque était faible chez 15 patients (7 %), modéré chez 104 (48,6 %) et élevé chez 95 (44,4 %). 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La prévention pharmacologique seule était administrée à 97 patients (57,4 %), la mécanique seule à 33 patients (19,5 %) et une association de ces deux types de prévention à 39 patients (23,1 %).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Les patients hospitalisés à Brazzaville ont un risque fréquent de maladie thromboembolique veineuse. D’où la nécessité d’améliorer nos connaissances sur cette entité pathologique et les moyens de sa prévention.</p></div><div><h3>Objectives</h3><p>To identify patients at risk of venous thromboembolism and to evaluate the use of preventive measures.</p></div><div><h3>Methods</h3><p>A cross-sectional given-day observational and descriptive study was conducted among patients in the Brazzaville University Hospital. All hospitalized adult patients were included. Compliance with the recommendations of the American College of Chest Physicians (2004 version) on the risk of venous thromboembolism and use of prevention was evaluated. The study included 292 patients hospitalized from July 1 to 4, 2014 in eight medicine and four surgery and gynecology-obstetrics wards.</p></div><div><h3>Results</h3><p>The study population included 214 (73.3 %) patients at risk of venous thromboembolism hospitalized in medicine (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->83, 38.7 %), surgery (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->82, 38.3 %), and gynecology-obstetrics (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->49, 23 %) wards. There were 92 men (43 %) and 122 women (57 %), mean age 45.9<!--> <!-->±<!--> <!-->17.7<!--> <!-->years (range: 18–88). The risk of venous thromboembolism was low in 15 patients (7 %), moderate in 104 patients (48.6 %), and high in 95 patients (44.4 %). 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Abstract
Objectifs
Identifier les patients à risque de maladie thromboembolique veineuse et évaluer la pratique de sa prévention.
Matériel et méthodes
Il s’est agi d’une étude prospective, observationnelle et descriptive, de type « un jour donné ». Elle concernait les patients adultes hospitalisés dans les services de médecine, de chirurgie et de gynécologie-obstétrique du CHU de Brazzaville. L’inclusion était systématique. Du 1er au 4 juillet 2014, nous avons recensé 292 patients. L’évaluation du niveau de risque et de la pratique de la prévention de la maladie thromboembolique veineuse a été faite selon les recommandations de l’American College of Chest Physicians version 2004.
Résultats
L’étude a porté sur 214 patients (73,3 %) considérés comme à risque de maladie thromboembolique veineuse. Il s’agissait de 92 hommes (43 %) et 122 femmes (57 %), âgés en moyenne de 46 ± 17,7 ans (extrêmes : 18 et 88 ans). Les patients se répartissaient en 83 (38,7 %) pour les services de médecine, 82 (38 %) pour les services de chirurgie et 49 (23 %) pour le service de gynécologie-obstétrique. Le risque était faible chez 15 patients (7 %), modéré chez 104 (48,6 %) et élevé chez 95 (44,4 %). Les principaux facteurs de risque propres au patient identifiés étaient pour les services de chirurgie, une immobilisation prolongée (42,6 %) et un âge > 40 ans (33,1 %) ; pour les services de médecine, une immobilisation prolongée (24,7 %) et un âge > 60 ans (18,5 %) ; pour la gynécologie-obstétrique, un âge < 60 ans (44 %), une multiparité (15,4 %) et une immobilisation prolongée (10,7 %). Cent soixante-neuf patients (79 %) ont reçu une action de prévention. Elle concernait 45 patients (54,2 %) des services de médecine, 81 (99 %) pour les services de chirurgie et 43 (88 %) pour le service de gynécologie-obstétrique. La prévention pharmacologique seule était administrée à 97 patients (57,4 %), la mécanique seule à 33 patients (19,5 %) et une association de ces deux types de prévention à 39 patients (23,1 %).
Conclusion
Les patients hospitalisés à Brazzaville ont un risque fréquent de maladie thromboembolique veineuse. D’où la nécessité d’améliorer nos connaissances sur cette entité pathologique et les moyens de sa prévention.
Objectives
To identify patients at risk of venous thromboembolism and to evaluate the use of preventive measures.
Methods
A cross-sectional given-day observational and descriptive study was conducted among patients in the Brazzaville University Hospital. All hospitalized adult patients were included. Compliance with the recommendations of the American College of Chest Physicians (2004 version) on the risk of venous thromboembolism and use of prevention was evaluated. The study included 292 patients hospitalized from July 1 to 4, 2014 in eight medicine and four surgery and gynecology-obstetrics wards.
Results
The study population included 214 (73.3 %) patients at risk of venous thromboembolism hospitalized in medicine (n = 83, 38.7 %), surgery (n = 82, 38.3 %), and gynecology-obstetrics (n = 49, 23 %) wards. There were 92 men (43 %) and 122 women (57 %), mean age 45.9 ± 17.7 years (range: 18–88). The risk of venous thromboembolism was low in 15 patients (7 %), moderate in 104 patients (48.6 %), and high in 95 patients (44.4 %). The main risk factors identified were: for surgical patients, long immobilization (42.6 %) and age > 40 years (33.1 %); for medical patients, long immobilization (24.7 %) and age > 60 years (18.5 %); for gynecology-obstetrics patients, age < 60 years (44 %), multiparity (15.4 %) and long immobilization (10.7 %). One hundred sixty-nine patients (79 %) had received one measure of prevention. There were 45 (54.2 %) medical patients, 81 (99 %) surgical patients and 43 (88 %) gynecology-obstetrics patients. Pharmacological prevention was used in 97 patients (57.4 %), mechanical prevention in 33 patients (19.5 %), and the two types of prevention in 39 patients (23.1 %).
Conclusions
The risk of venous thromboembolism is common in hospitalized patients in Brazzaville, and the need for prevention is perceived but poorly understood. It is therefore essential to improve our knowledge of venous thromboembolism and its prevention.