{"title":"Autoportraits de traducteurs","authors":"Galyna Dranenko","doi":"10.1075/babel.00285.dra","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"\nLa traductologie contemporaine replace au centre de sa recherche le traducteur dont la visibilité dans l’espace littéraire et scientifique a été longtemps occultée. Il n’est donc pas étonnant que le traducteur ait pu devenir un personnage de fiction ou le sujet d’une biofiction. Ces récits de soi entrepris par des traducteurs ont l’ambition de proposer à leurs lecteurs un geste réflexif sur ce qui se joue quand on entreprend de traduire. Aussi, en écho avec ce que certains appellent un « tournant fictionnel » (Vieira 1995), il nous semble tout à fait approprié de parler, à ce propos, de l’émergence d’un tournant métafictionnel dans les études de traduction. Dans notre article, nous mettrons en évidence le nouage (dans ses dimensions cognitive, culturelle et éthique) des discours autobiographique et traductologique tel qu’on le trouve dans, ce que nous qualifions de métafictions traductives, à savoir dans Portrait du traducteur en escroc de Bernard Hœpffner, Partages d’André Markowicz et Lycophron et Zétès de Pascal Quignard.","PeriodicalId":44441,"journal":{"name":"Babel-Revue Internationale De La Traduction-International Journal of Translation","volume":"1 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.5000,"publicationDate":"2022-09-09","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Babel-Revue Internationale De La Traduction-International Journal of Translation","FirstCategoryId":"98","ListUrlMain":"https://doi.org/10.1075/babel.00285.dra","RegionNum":4,"RegionCategory":"文学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"0","JCRName":"LANGUAGE & LINGUISTICS","Score":null,"Total":0}
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Abstract
La traductologie contemporaine replace au centre de sa recherche le traducteur dont la visibilité dans l’espace littéraire et scientifique a été longtemps occultée. Il n’est donc pas étonnant que le traducteur ait pu devenir un personnage de fiction ou le sujet d’une biofiction. Ces récits de soi entrepris par des traducteurs ont l’ambition de proposer à leurs lecteurs un geste réflexif sur ce qui se joue quand on entreprend de traduire. Aussi, en écho avec ce que certains appellent un « tournant fictionnel » (Vieira 1995), il nous semble tout à fait approprié de parler, à ce propos, de l’émergence d’un tournant métafictionnel dans les études de traduction. Dans notre article, nous mettrons en évidence le nouage (dans ses dimensions cognitive, culturelle et éthique) des discours autobiographique et traductologique tel qu’on le trouve dans, ce que nous qualifions de métafictions traductives, à savoir dans Portrait du traducteur en escroc de Bernard Hœpffner, Partages d’André Markowicz et Lycophron et Zétès de Pascal Quignard.