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Abstract
Dans cet article, Philippe Leroux evoque sa rencontre avec Ivan Wyschnegradsky et ce qu’elle a apporte a sa vision de la composition. Pour cela, il explique – apres les avoir decrits sommairement – en quoi les principales theories compositionnelles de Wyschnegradsky que sont les periodicites et les cycles non-octaviants ainsi que les echelles ultrachromatiques, se differenciaient des principes seriels, stochastiques ou d’objets sonores en vogue a Paris a la fin des annees 1970. Il aborde ensuite l’influence qu’ont pu avoir ces theories sur sa musique, et comment elles ont joue pour lui un role liberateur en proposant une facon d’envisager le travail sur les hauteurs de note qui s’affranchit des visions motivique, aleatoire ou de timbre harmonique. Il evoque enfin comment il s’en est peu a peu affranchi, tout en reconnaissant en quoi ces theories ont fortement participe a sa conception de la notion de continuum perceptif.